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Des vaccinés attendent la deuxième dose du Spoutnik V

Pénurie de vaccins à Constantine?

Pour le fabricant russe, il est primordial que le délai soit respecté, afin que le vaccin fasse son effet.

Grave situation dans laquelle se retrouvent plusieurs citoyens qui ont été vaccinés avec une dose de Spoutnik V. Ces derniers n'ont pas droit à la deuxième dose prévue 21 jours après la première, comme l'indique le fabriquant russe qui met en garde contre tout retard dans l'injection de la deuxième dose. Renseignements pris, il paraît, selon des sources hospitalières, qu'il s'agit d'une note ministérielle où la tutelle aurait reporté la prise de la deuxième dose à trois mois, soit vers le mois de décembre qui coïncide avec l'entrée en fabrication de ce vaccin en Algérie, par Saidal.
Les explications données par les médecins aux patients n'ont pas été convaincantes pour autant, d'autant plus que beaucoup sont bien renseignés sur les vaccins et en optant pour le vaccin russe, ce fut mûrement réfléchi. Et, par surprise, on apprend que le vaccin anglais, qui a été refusé les premiers temps, est subitement demandé et d'ailleurs proposé aux patients comme nous l'avons constaté sur les lieux. Mais le problème n'est pas là pour ceux qui ont été privés de leurs deuxièmes doses. En effet, quelles sont les conséquences sur l'efficacité du vaccin. Pour le fabricant russe, il est primordial que le délai soit respecté afin que le vaccin fasse son effet, car après une rallonge, elle peut s'avérer conséquente sur l'immunité du patient. En Europe, si les spécialiste déconseillent, à l'unanimité une rallonge entre les deux prises, les politiques, eux, sont pour cette idée juste dans le but, selon eux, de vacciner le maximum de personnes sans tenir compte des conséquences sur la santé de l'être humain. Cette idée est d'autant plus refusée aux Etat- Unis d'Amérique. En effet, l'Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA), a clairement recommandé de suivre les calendriers des fabricants et prôné la prudence. «Sans données appropriées soutenant ces changements dans l'administration des vaccins, nous courons un risque important de mettre la santé publique en danger, sapant les efforts de vaccination historiques pour protéger la population contre la Covid-19», a-t-elle écrit. Même l'agence européenne des médicaments a indiqué que l'intervalle maximal de 6 semaines entre la première et la deuxième injection du vaccin, devait être respecté pour obtenir une protection complète, soulignant «la preuve de l'efficacité du vaccin est basée sur une étude dans laquelle l'administration des doses a été effectuée de 19 à 42 jours d'intervalle», soulignant que la protection complète ne survient que sept jours après le rappel. Comment, dans ce cas, ces citoyens, qui doivent attendre trois mois, doivent défendre leur santé? 

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