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Tipaza

On s’organise comme on peut

Cette année, c’est plus équilibré, les coupures ne dépassent pas les 48 heurs, ce qui nous permet de nous organiser.

D'un constat de stress et de pression en raison d'une crise d'eau potable, aggravée par un déficit de 100 000m3/jour en 2021, la wilaya de Tipaza sort progressivement de cette situation de stress hydrique. Il faut dire que l'année écoulée aura été celle de tous les désagréments en matière d'approvisionnement en eau potable, pour les habitants de la wilaya. Il y'a lieu de mentionner qu'au fond de la problématique, la baisse drastique du niveau de remplissage du barrage de Boukerdene, et un déficit pluviométrique, représentent les éléments qui ont déclenché cette crise. Pour un besoin en eau de 274.000 m3/J, la mobilisation ne dépassait pas les 174.000 m3.Sur les terrains, les conséquences ont donné lieu à des intervalles de coupures allant jusqu' à 10 jours pour certaines régions de la wilaya. L'attente de voir couler de l'eau dans les robinets est devenue insupportable, et à provoqué un engouement sans précédent sur les moyens et outils de stockage. Pour remédier à cette situation, les autorités locales ont mis à exécution plusieurs mesures, qui ont permis durant l'année 2021 d'atténuer les effets de cette crise. Plusieurs actions ont été concrétisées dans ce sillage, tels que la réalisation de 40 puits artésiens d'une capacité de 50 000 n3/jour, le relèvement de la capacité de la production de la station de dessalement d'eau de mer, de Fouka, de 40 000 m3 a 60 000m3, et le raccordement des communes les plus touchées par la crise à cette station, ont été les premières actions qui ont concouru à redresser la situation.des mesures qui ont donné des résultats incontestables sur le terrain. Pour les habitants de la wilaya, il n' y a pas de doute sur l'amélioration en matière de distribution, « nous étions contraints l'été dernier de recourir à l'achat de réserve d'eau pour subvenir à nos besoins. Nous avions droit à l'eau deux jours par semaine seulement, et des fois nous restions plus de 15 jours sans eau. Cette année c'est plus équilibré, les coupures ne dépassent pas les 48 heures, ce qui nous permet de nous organiser» nous dit cette femme de famille. Effectivement, il est vrai que l'eau ne coule pas 24h/24, mais les coupures semblent être maîtrisées et répondent à une réparation étudiée à l'image de certaines communes, où l'approvisionnement est quotidien, bien que limité à un créneau horaire, «c'est mieux que l'année passée, nous avons de l'eau tous les jours entre 8h du matin et 14h. Alors que l'été passé nous n'avions aucune idée sur l'arrivée de l'eau dans nos robinets. On peut au moins contrôler notre consommation» nous explique Omar, fonctionnaire et père de famille.
Cela étant, pour venir à bout de cette pénurie, plusieurs projets sont en cours dans la wilaya de Tipaza. Celui du barrage de Kef Eddir dans la commune de Damous, est sans conteste le plus important. D'une envergure de 110 km linéaire, il est destiné à la couverture et l'alimentation de 11 communes, avec une capacité de 125 millions de m3. Il est clair que dès sa réception, la gestion des ressources en eau dans la wilaya passera à une vitesse supérieure. En attendant, les autorités locales ne ménagent aucun effort pour trouver les alternatives efficientes pour satisfaire les besoins des citoyens. Les plus récentes ont porté sur la remise en exploitation de la station de pompage de la commune de Nador vers le barrage de Boukerdene, et la réalisation récente de la station de dessalement de Bou Ismail, d'une capacité de 10 000 m3/jour.

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