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Le Mossad, la Dgse et les services marocains réunis, hier, à Tel-Aviv

Mystérieux complot contre l'Algérie

Le conclave de Tel-Aviv a regroupé «des membres influents du Mossad, cinq responsables des services de renseignement français ainsi que douze éléments des services marocains», ont indiqué des sources sécuritaires très sûres.

Qui veut réveiller les démons de Numidie? Trois chefs d'orchestre clandestins agitent le spectre de la déstabilisation et du désordre pour fragiliser l'Algérie, avant de la pousser vers le chaos. Des sources sécuritaires très sûres, ont indiqué qu'une importante réunion s'est déroulée, hier, à Tel Aviv, avec comme ordre du jour précis: l'élaboration d'un plan de déstabilisation de l'Algérie. L'heure est grave. Il ne s'agit plus de la creuse rengaine de «la main de l'étranger», mais de faits réels et potentiellement dangereux pour la stabilité du pays. Cette mystérieuse réunion de Tel-Aviv a regroupé «des membres influents du Mossad, cinq responsables des services de renseignement français ainsi que douze responsables des services marocains», ont précisé les mêmes sources.

Redéploiement algérien
On le sait et on l'a vérifié, le feuilleton de déstabilisation de l'Algérie revient cycliquement à chaque fois que le pays se trouve sur la bonne voie ou entretient des relations fortes sur les plans régional et international. Après un Sommet arabe exceptionnel en novembre dernier, l'Algérie a relancé des partenariats économiques et sécuritaires avec des pays européens, ceux du Monde arabe, avec la Chine, les États-Unis et la Russie. L'Algérie s'est redéployée au plan diplomatique avec des résultats palpables sur plusieurs fronts, comme le Mali, la Libye, sans céder la moindre concession aussi bien sur la question palestinienne que sur le dossier du Sahara occidental. Autant d'arguments qui font que la nouvelle Algérie sort d'un confinement forcé durant deux décennies. Elle s'est relevée miraculeusement d'un puissant séisme politique après le Hirak, elle s'en sort bien de la crise sanitaire après la pandémie de Covid-19. L'Algérie se construit sereinement, notamment depuis ces deux dernières années. Le président Tebboune a tendu une main coopérative «à tous les pays sauf avec ceux qui n'en veulent pas». Et ceux qui n'en veulent pas sont décidément nombreux. Les sources sécuritaires rapportent que l'opération de déstabilisation de l'Algérie porte sur des cibles bien précises réparties sur tout le territoire national. «C'est ainsi que des villes Alger, Oran, Tizi Ouzou et Béjaïa sont ciblées pour être des théâtres de violents troubles», expliquent ces mêmes sources. Nous sommes face à un plan bien structuré prêt à être mis en exécution pour ébranler tout le pays en visant les différents segments qui font sa force: l'économique, le politique, la diplomatie et évidemment l'Armée nationale qui constitue la colonne vertébrale du pays. Toute la machine destructrice est mise en branle: les rapports à charge d'organisations internationales sur le non-respect de l'État de droit et des principes démocratiques, qui donnent prétexte à des ingérences étrangères. Le dénigrement systématique des institutions et du système de gouvernance, l'intox et les fake news sur les réseaux sociaux pour susciter la colère sociale. Tous ces éléments visent à déstabiliser le pays et à affaiblir sa capacité de défense. L'opération est concentrée également sur la Tunisie voisine.

Opération «Loup» contre la Tunisie
Nos sources font état du lancement d'une opération de destabilisation de la Tunisie, du nom de code «Loup» durant ce mois de mai. «Elle consiste à créer une des vagues de protestations et une série de troubles afin de fragiliser et d'isoler le président Kaïs Saïed.», notent ces sources. Placée dans l'oeil du cyclone la voisine de l'Est subit un véritable calvaire. Après une interminable crise politique, le pays frôle le pire en étant face à une stratégie d'étranglement. L'objectif et de porter un coup à cette jeune démocratie qui a commis un double péché: elle refuse obstinément de normaliser ses relations avec l'entité sioniste et elle soutient toujours le droit des peuples à l'autodétermination. Ce n'est pas un hasard si les malheurs du pays ont commencé à l'été 2022 quand le président Kaïs Saïed, a reçu le chef du Front Polisario, Brahim Ghali. C'est le péché royal. Cette réception officielle du chef du Polisario par Kaïs Saïed a flambé la colère marocaine. Comme l'Algérie, la Tunisie est sur la liste des pays à abattre dans l'espace nord- africain. Le Maroc a ouvert la voie à l'entité sioniste décidée à peser sur l'équilibre stratégique du théâtre maghrébin. Une présence inquiétante non seulement pour l'Algérie, mais aussi pour la France qui se voit disputer sa zone d'influence traditionnelle. L'éventualité d'un conflit armé algéro-marocain sera le scénario du pire pour la France qui deviendra, inévitablement, le champ clos des rivalités inter-maghrébines.

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