Conseil supérieur de la jeunesse
Mission accomplie
Les participants à la rencontre d’Oran ont également lancé un appel aux compétences algériennes résidant à l’étranger.
«La bonne gouvernance basée sur la transparence le contrôle et la responsabilité», telles ont été les recommandations de la deuxième édition du Forum des jeunes d'Algérie clôturée samedi soir à Oran. Après trois jours consécutifs de débats, la rencontre en question a été sanctionnée par l'adoption d'une plate-forme, à la fois variée et riche, comprenant des avis imposés par les circonstances et les transmutations lambda. Placée sous le slogan: «Les enjeux à l'heure de la citoyenneté: la jeunesse algérienne entre autonomisation politique et économique», cette rencontre est d'autant plus importante qu'elle a servi de tribune, par le biais de laquelle les participants ont été d'accord et unanimes à plaider «la nécessité de la promotion de la prise de conscience chez les jeunes aux fins de s'engager aux principes de la bonne gouvernance, basée essentiellement sur la transparence, le contrôle et la responsabilité».
Les personnes présentes ont, par là même, été d'autant plus conscients des enjeux pour lesquels ils n'ont pas raté l'occasion, en les soulevant, qu'ils ont recommandé de «soutenir la position de la jeunesse algérienne pour promouvoir la citoyenneté numérique et d'encourager les jeunes à accéder aux mécanismes de participation, en améliorant l'environnement de la formation, la nécessité d'investir dans les compétences d'analyse des idées et de leur concrétisation réelle comme point de départ fondamental pour l'autonomisation politique des jeunes. Dans la plate-forme des recommandations qu'ils ont adoptées, ils ont été unanimes à préconiser «la création d'une vision claire, collaborative et participative, à travers laquelle sont définies les caractéristiques de la stratégie d'autonomisation politique des jeunes, l'invitation des partis politiques à encourager les jeunes à s'engager dans la vie politique à travers leur formation académique et politique et développer la conscience du volontariat chez eux et l'étendue de son impact sur le développement national, en les poussant à participer et à organiser le travail bénévole».
Vivement les projets innovants!
Les ressortissants algériens invités ont également recommandé le renforcement de l'approche de gouvernance consultative et les mécanismes de la démocratie participative chez les jeunes, en soutenant les capacités des jeunes et des institutions publiques dans le processus de prise des décisions politiques publiques. N'omettant rien, au passage, les participants à la rencontre d'Oran ont également lancé un appel aux compétences algériennes résidant à l'étranger, en accordant des facilités administratives et des incitations qualitatives, la création d'un Centre national économique, de laboratoires et centres de réflexion pour mettre en adéquation l'énergie des jeunes et la modernisation du système bancaire. Ce n'est pas tout.
Les congressistes de la rencontre d'Oran ont par la mêle souligné «la nécessité de la mise en place des mécanismes efficaces pour prévenir la corruption dans les organismes et les institutions publiques, la concrétisation efficace de la stratégie nationale de numérisation dans le domaine de l'investissement et le renforcement les politiques économiques en fonction des besoins du marché. Par ailleurs, les jeunes congressistes n'ont pas omis de souligner la nécessité de «renforcer l'accompagnement des pionniers des métiers, en soutenant les clubs de créativité et d'innovation et en créant des incubateurs au niveau des centres de formation professionnelle, d'actualiser les spécialités en fonction du marché du travail local, de développer des plates-formes numériques spéciales pour soutenir et développer les compétences des diplômés du secteur de la formation et de l'enseignement professionnels.
Le président Tebboune donne son quitus
De ce fait, ils ont plaidé la mise en place d'un programme de l'entrepreneuriat à tous les niveaux éducatifs et la culture du volontariat dans les programmes de l'éducation, sa numérisation et la création d'un Fonds national de soutien au bénévolat, en plus de la recommandation portant sur «l'établissement d'un statut particulier pour le travail des clubs universitaires, la création d'une Plate-forme numérique nationale de ces clubs, la révision de leur mode de financement, en sus de la création d'un Prix national du contenu objectif et la nécessité d'«imposer un contrôle strict sur les influenceurs immoraux». Intervenant à l'occasion, le président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui, a appelé les jeunes à renforcer leurs capacités afin d'assurer l'avenir et contribuer à édifier l'Algérie nouvelle. Il a indiqué que «la jeunesse doit être capable d'entreprendre, à travers le renforcement de ses capacités, compétences et connaissances, pour pouvoir prouver sa présence sur le terrain, assurer l'avenir et contribuer à l'édification de l'Algérie nouvelle», ajoutant que «les.jeunes doivent s'armer de volonté pour affronter la réalité et relever des challenges, développer leurs capacités et compétences, à titre individuel et collectif, appelant la société civile et les partis politiques à «investir dans les capacités des jeunes».
Le conseiller du président de la République chargé des affaires politiques et des relations avec la jeunesse, la société civile et les partis politiques, Mohamed Chafik Mesbah, a, de son coté, souligné que «le président de la République a une foi absolue en la vitalité des jeunes du pays et leur patriotisme, ajoutant qu'il (le président de la République, Ndlr) oeuvre à mettre au service de la jeunesse tout ce dont elle a besoin, à travers son Conseil supérieur».