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Finances, numérisation et statistiques

Ministères cherchent «patrons»

Ces deux départements ministériels figurent parmi ceux qui ont vu le plus de nouveaux visages à leur tête.

La valse qu'ont connue ces ministères indique-t-elle qu'ils sont en quête de dirigeants à la hauteur des ambitions qui leur sont assignées? La question cible le secteur de la numérisation et des statistiques, en particulier. Un ministère qui n'a apparemment pas répondu aux attentes du président de la République si on se réfère à ses remarques à propos du rythme de la réalisation de la numérisation des institutions, notamment. Le chef de l'État en a fait sa priorité en lançant le chantier de la numérisation et de la statistique tout en lui dédiant un ministère.
Le premier magistrat du pays a fait observer que «les mécanismes de lutte contre la corruption sont connus de tous», soulignant «le rôle crucial de la numérisation en tant que «moyen important de lutte contre la bureaucratie et la corruption», lors de son entrevue périodique avec des représentants de la presse nationale, diffusée dans la soirée du 24 février sur les chaînes de télévision publiques et privées et la Radio nationale. Un coup de gueule justifié sachant les ravages provoqués par l'absence de statistiques fiables, particulièrement. Ce qui a donné une image pitoyable de la gestion des affaires du pays, de son coeur névralgique: son économie. La numérisation deviendra «une réalité, par la volonté ou par la force des choses», avait enchaîné Abdelmadjid Tebboune qui avait signifié qu'il s'agit là d'un choix stratégique pour l'État, qu'il importe de mettre en oeuvre sans délai. Un ton ferme qui ne pouvait qu'être annonciateur d'un remaniement qui n'épargnerait pas ce ministère dont la mission a été élevée à un rang majeur par le président de la République.
Le verdict est tombé le 16 mars. Meriem Benmiloud succède à Hocine Cherhabil à la tête du ministère de la Numérisation et des Statistiques. Poste qu'il avait occupé dans le gouvernement Djerad III entre février 2021 et juillet 2021 avant d'être reconduit
lors de la nomination d'Aïmene Benabderrahmane à la tête du gouvernement, il sera maintenu à l'occasion du remaniement du 8 septembre avant qu'il ne soit remplacé, il y a quarante huit-heures. Il est appelé à d'autres fonctions. Il faut rappeler qu'avant qu'il n'hérite d'un ministère plein, le secteur de la numérisation et de la statistique existait sous la forme d'un ministère délégué aux statistiques et à la prospective, dirigé par Bachir Messaïtfa sous le gouvernement Djerad I entre janvier 2020 et juin 2020. Mounir Khaled lui succédera en tant que ministre de la Numérisation et des Statistiques du 23 juin 2020 au 21 février 2021.
Le premier gouvernement de Abdelmadjid Tebboune dirigé par Abdelaziz Djerad verra la nomination de Abderrahmane Raouya. Il occupe cette fonction du 4 janvier 2020 au 23 juin 2020 puis est rappelé à ce poste le 17 février 2022. Il est limogé de son poste par le président Tebboune le 14 juin 2022, soit après quatre mois d'exercice. Le ministère des Finances verra lui aussi défiler plusieurs nouvelles têtes, sachant que le pays a dû, pratiquement dès l'élection de Abdelmadjid Tebboune, traverser une crise sanitaire sans précédent (la pandémie de Covid-19) comme la plupart des autres pays. Ce qui avait terriblement affecté ses finances assurées principalement par ses exportations pétrolières dont les prix s'étaient effondrés. Une gestion rigoureuse de la trésorerie du pays, déjà laminée par les affaires de corruption, s'imposait.
Des hommes l'assumeront avec des fortunes diverses. Aïmene Benabderrahmane succédera à Abderrahmane Raouya à la tête du ministère des Finances du 23 juin 2020 au 8 juillet 2021 avant qu'il n'assume la double casquette de Premier ministre et de grand argentier du pays à partir de cette dernière date. Brahim Djamel Kassali sera nommé à ce poste le 14 juin 2022 par intérim à la tête du ministère des Finances succédant à Abderrahmane Raouya avant qu'il ne soit confirmé dans ses fonctions le 14 juillet suivant. Il ne sera pas reconduit lors du remaniement du 16 mars 2023. Laâziz Fayed sera nommé nouveau ministre des Finances.

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