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Procès des ex-hommes d’affaires

Lourd réquisitoire du parquet

Une peine de prison de 18 ans ferme contre Saïd Bouteflika, Ali Haddad et Tahkout, 15 ans contre les frères Kouninef et Ahmed Mazouz et 10 ans contre Baïri.

Un sévère réquisitoire a été prononcé, hier, à l'encontre de Saïd Bouteflika et les ex-hommes d'affaires. Une peine de 18 ans assortie d'une amende de
3 millions de dinars a été requise contre Saïd Bouteflika. Le parquet a demandé une peine de 18 ans ferme assortie de 8 millions de dinars à l'encontre de Tahkout Mahieddine et Ali Haddad. Une peine de
15 ans ferme et une amende de 8 millions de dinars d'amende a été requise contre les trois frères Kouninef(Reda, Tarek-Noah et Krim-Abdelkader) et Mazouz Ahmed. Le procureur a demandé une peine de 15 ans ferme et une amende de 8 millions de dinars contre Souad-Nour Kouninef, en fuite à l'étranger, avec confirmation de mandat d'arrêt lancée à son encontre. Une peine de 12 ans ferme et une amende de 8 millions de dinars a été requise contre Baïri Mohamed. Une peine de 10 ans ferme assortie d'une amende de 3 millions de dinars a été requise contre Tahkout Brahim, Tahkout Hamid, Tahkout Rachid, Tahkout Nacer, Djouadi Mohamed-Djallal, Tamnentit Samir, Bachouch Smaïl, Bouchaïri Mohamed. Une peine de 10 ans ferme et une amende de 1 million de dinars d'amende requise contre Khlifaoui Ali, l'ex-P-DG de l'algérienne des autoroutes(ADA). Une peine de 10 ans ferme et une amende de 3 millions de dinars, avec mandat de dépôt prononcé à l'audience contre Mohcine El-Hachemi et Tamentit Omar. Une peine de 8 ans ferme et une amende de 1 million de dinars a été requise à l'encontre de l'ex-P-DG de l'BNA, Aboud Achour.
Une peine de 6 ans ferme assortie d'une amende de
3 millions de dinars a été requise contre 19 autres accusés. Une peine de 5 ans ferme et une amende de 3 millions de dinars a été requise contre Meslek Mokhtar. Une peine de 5 an ferme assortie de 1 million de dinars a été requise contre 5 autres accusés. Le parquet a demandé également une peine de 3 ans ferme et 8 millions de dinars contre 6 autres accusés. Une peine de 4 ans ferme et une amende de 3 millions de dinars a été requise contre 16 autres accusés. Pour soutenir son sévère réquisitoire, le procureur de la République a indiqué que «Tahkout Mahieddine a reconnu lui- même au cours de l'instruction avoir chargé ses neveux, Tahkout Brahim et Djouadi Mohamed-Djallal, de dissimuler des véhicules appartenant à ses entreprises». Ces instructions, poursuit-il, «ont été données dans le double objectif d'entraver le fonctionnement de la justice et d'empêcher la récupération des revenus issus du crime organisé».
«Les commissions imaginaires composées des proches de Tahkout Mahieddine ont été créées pour dresser de faux inventaires en vue de masquer la dilapidation de l'argent public»,a-t-il dit. La responsabilité pénale de ceux qui ont signé des contrats de concession avec Mahieddine Tahkout, sachant qu'une condamnation définitive a été prononcée contre ce dernier, «est engagée». Le représentant du ministère public a rappelé, «l'enrichissement illicite et insolente» du patron du groupe Tahkout et ses proches, en indiquant que « lors de la perquisition de ses propriétés, des aéronefs privés, des bateaux de plaisance, des véhicules de luxe, de grandes quantités de bijoux ont été découverts». «Dans un seul de ses coffres forts en banque, le mis en cause avait stocké plus de 4,5 kilogrammes, l'équivalent de 400 millions de dinars(4 milliards de centimes)», a-t-il indiqué pour illustrer ces accusations.
Le procureur a en outre demandé le «durcissement des peines» contre les administrateurs judiciaires, lesquels dit-ils «avaient signé des chèques de plus de 2 millions de dinars par mois au profit des proches de Tahkout en sachant que ces derniers sont condamnés et incarcérés. Il est revenu aussi sur les nombreux appels téléphoniques échangés entre Saïd Bouteflika et Mahieddine Tahkout, en se référant au listing des appels téléphoniques établis par des opérateurs mobiles suite à une commission rogatoire délivrée par le juge d'instruction.
Pour le procureur, le sous-traitant turc a été introduit dans ce projet de la pénétrante dans l'objectif de procédure au transfert de devises à l'étranger. Les situations de ce sous-traitant sont payées en euros au taux de change du jour de la facturation, qui est passé de 102 euros en 2013 lors de la conclusion du marché de base, à 122 en 2016 lors du lancement des travaux. Le représentant de sous-traitant turc a avoué lors de l'audience que son entreprise a transféré 50 millions d'euros à l'étranger. Cet argent transféré à l'étranger a permis, selon le procureur, à l'ex-président du FCE de financer son contrat de lobbying conclu par sa représentante, avec un cabinet américain d'un montant de 10 millions de dollars. Quant aux frères Kouninef, il a fait savoir que «les résultats des commissions rogatoires internationales ont dévoilé des comptes bancaires à l'étranger qui ne sont pas mentionnés dans le cadre du premier dossier de corruption les impliquant». Il a aussi cité l'affaire de surfacturation de l'ordre de 16, 23 millions de dollars lors d'une opération d'importation des équipementiers depuis la Chine effectuée en 2019 par une des filiales du groupe Mazouz, la Sarl GM Trade. 

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