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Le lobby marocain actionne ses relais occidentaux contre l'Algérie

Les seconds couteaux à la manoeuvre

Les succès de l'Algérie sur la scène internationale, vont aller crescendo au même titre que les vociférations de certains lobbies et de leurs appendices.

La stabilité retrouvée de l'Algérie dérange. L'Algérie est, même, la cible d'une campagne de dénigrement orchestrée et délibérée. Après les députés américains et leurs homologues européens, c'est au tour de l'eurodéputée espagnole Susana Solís Pérez du groupe politique libéral «Renew» de prendre le relais. Actionnée par le lobbie israélien et son appendice du Makhzen qui ont activé leurs cellules dormantes pour diffamer l'Algérie, Susana Solís Pérez n'a pas trouvé mieux que d'interpeller, récemment, la Commission européenne en dénonçant l'utilisation de l'approvisionnement en gaz par l'Algérie comme arme politique. Pour étayer ses pseudos accusations, la députée a rappelé que le gazoduc Maghreb-Europe (MGE), lancé en 1996 avant sa fermeture en octobre 2021, avait coûté 2,3 milliards d'euros pour raccorder les champs gaziers algériens aux réseaux gaziers espagnol et portugais via le Maroc. «Ce gazoduc alimentait principalement l'Espagne et le Portugal, ainsi que le Maroc, en gaz naturel jusqu'à ce que l'Algérie décide unilatéralement de ne pas renouveler le contrat qui réglementait l'exploitation de cette infrastructure», a-t-elle souligné tout en interpellant la Commission européenne à clarifier sa position vis-à-vis de l'Algérie, qui, selon ses propos, «joue aussi la carte russe dans son chantage». Après s'être réfugiée sous le parapluie de Bruxelles, elle invoque la «main de Moscou» pour tenter de mobiliser l'Europe contre l'Algérie. Une couleuvre grosse à avaler et qui n'est pas sans rappeler la lettre cosignée par 17 députés européens alertant la Commission sur les relations entre l'Algérie et la Russie dans le contexte de la guerre en Ukraine.
Une lettre envoyée au début du mois en cours à Ursula Von Der Leyen, présidente de la Commission européenne, et à Joseph Borell, commissaire chargé des Affaires étrangères. Une démarche dans la lignée de celle des députés américains menés par les néoconservateurs que sont le sénateur Marco Rubio et la députée Lisa McClain, qui avaient alerté Antony Blinken sur les liens entre l'Algérie et la Russie, arguant que l'Algérie se fournissait en armement auprès de la Russie. Une manière d'impliquer l'Algérie dans des conflits de blocs. Cette cabale a vu le jour depuis que l'Algérie s'est abstenue de voter la résolution des Nations unies visant à condamner la guerre en Ukraine le 2 mars 2022, d'une part, et, d'autre part, depuis que l'Algérie a voté contre l'exclusion de la Russie du Conseil des droits de l'homme des Nations unies. Des positions souveraines que ces « moralisateurs» considèrent comme un signe de soutien d'Alger aux aspirations géopolitiques de Moscou. Tandis que le renouvellement du partenariat stratégique algéro-chinois est devenu source d'inquiétude pour l'Occident qui voit d'un mauvais oeil l'influence grandissante de la Chine et de la Russie dans le continent. Comme l'est le soutien affiché par le président Tebboune à Cuba. Aussi, certains médias occidentaux n'ont pas trouvé mieux que de sasser sur la question des droits de l'homme. C'est ainsi que Le Monde, Le New York Times et The Economist ont brossé un tableau noir de l'Algérie. Une cabale accentuée depuis l'annonce de la tenue d'exercice militaire algéro-russe, appelé «Bouclier du désert 2022», dans la wilaya de Béchar, au Sud-Ouest de l'Algérie. Une action, pourtant, qui s'inscrit dans un contexte de routine pour les manoeuvres de l'Armée nationale populaire. En outre, le souhait de l'Algérie de rejoindre le groupe des Brics, a renforcé cette campagne de dénigrement tant l'annonce a suscité la crainte de voir l'Algérie en tant que pays sur lequel il faudra, désormais, compter. Un pays doté de nombreuses richesses, et idéalement situé, au point de devenir une cible de choix pour certains lobbies fans du plan Yinon qui vise à faire éclater toutes les républiques arabes en micro-États destinés à s'entre-déchirer pendant que les multinationales feront main basse sur leurs ressources: gaz, pétrole, terres rares, eau, etc, souligne l'analyste Mohsen Abdelmoumen. Il n'en demeure pas moins qu'en dépit de ces cabale et campagne de dénigrement, les succès de l'Algérie, sur la scène internationale, vont aller crescendo ainsi que les vociférations des cercles étrangers. Une Algérie qui s'est toujours conformée au droit international et au respect de la souveraineté des nations. Un État souverain qui n'a d'ordre à recevoir de personne.

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