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Poursuite du débat au Conseil de la nation

Les préoccupations locales dominent

Le Premier ministre a répondu aux préoccupations des sénateurs, à la fin de l’après-midi d’hier.

Dans leur intervention, au deuxième jour des débats, les membres du Conseil de la nation ont relevé, notamment le manque d'échéancier et de délais précis. D'autres se sont interrogés sur les sources de financement du Plan d'action du gouvernement, les déficits budgétaires et la balance commerciale, sachant que le recours à l'endettement extérieur est exclu.
Le sénateur du FFS, Abdenour Derguini, a déploré «la politique du tout-sécuritaire prônée par les décideurs et le recours systématique des autorités à la répression, pour étouffer les revendications populaires de liberté, de dignité et de justice sociale. Il avait appelé «à décréter, en cette veille des élections locales, des mesures d'apaisement, en libérant immédiatement tous les prisonniers d'opinion et en ouvrant le champ politique et médiatique».
Pour le FFS, «le document du gouvernement, caractérisé par le manque de vision et la faiblesse des politiques publiques qui recréent l'échec à tous les niveaux, ne fournit pas un compte rendu détaillé des chiffres sur la situation socio-économique du pays et ne comporte pas de données sur les indicateurs de changement que le gouvernement envisage d'apporter...». «Ce Plan se résume aux déclarations d'intention (...) sans toutefois préciser les mécanismes, le calendrier ou les ressources dans lesquels elles sont définies», a-t-il poursuivi, rappelant que «ce document a été rédigé unilatéralement, sans débat national impliquant tous les acteurs politiques, économiques et sociaux, et sans l'ouverture des médias publics ou privés pour évaluer la gravité de la situation à laquelle nous sommes parvenus et qui sont derrière, pour éviter l'effondrement général qui menace la pays».
L'intervenant estime en outre qu' «il est urgent que le gouvernement publie tous les chiffres pour que les Algériens et les Algériennes connaissent la vérité sur la situation, les raisons et les politiques qui l'ont sous-tendue...». «La crise que nous vivons n'est pas technique, elle est politique par excellence, nécessitant une vision, une stratégie, un plan et une feuille de route car elle ne cesse de s'aggraver», a-t-il ajouté. «Elle exige des réponses politiques, plutôt que des réponses administratives ou sécuritaires...», a-t-il soutenu.
Enfin, le FFS a exprimé «ses appréhensions sur le fait que les dispositions annoncées dans ce plan ne remettent en cause le caractère social de l'Etat, qui est un acquis de la Révolution nationale...». Pour sa part, le sénateur du tiers présidentiel, Mohamed Tayeb Laskri, a indiqué que «le rétablissement de la confiance des citoyens dans les institutions de l'Etat passe par la concrétisation du Plan d'action du gouvernement, sur le terrain, par la réalisation des projets dans les meilleurs délais». Il a plaidé pour « la numérisation de tous les secteurs et leur adaptation aux exigences futures...». Boudjemaâ Zeffane, du FLN, a, quant à lui, appelé à «consacrer un budget plus important au développement local».
Il a mis en avant «la nécessité d'accorder davantage d'intérêt aux catégories vulnérables (...) dont le pouvoir d'achat s'est effondré, sous le coup de la flambée des prix des produits de large consommation.
Il a également appelé à «soutenir les prix des billets d'avion, notamment entre le nord et le sud du pays».
De son côté, le membre du Conseil du même parti, Mohamed Yahiaoui, a soulevé la question du développement dans les wilayas du Sud et des Hauts -Plateaux, appelant à «accélérer la réalisation des projets, tout en créant des emplois aux jeunes de ces régions».

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