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Énergies renouvelables

Les petits pas de l'Algérie

Les dernières dispositions de la loi, en matière d'investissement, encouragent et facilitent l'accès à la réalisation de ces grands projets.

Le secteur des énergies renouvelables, en Algérie, n'a pas cessé d'attirer les investisseurs étrangers, notamment depuis la mise en place, en 2020, d'un ministère dédié à la transition énergétique. Les investisseurs étrangers et locaux ont immédiatement réagi à l'annonce du développement d'un programme prévoyant la production de 15000 MW à l'horizon 2030. Dans ce sillage, le ministre de la Transition énergétique et des Énergies renouvelables, Benattou Ziane, a reçu, mer-credi, à Alger, le représentant de l'Agence japonaise de la coopération internationale (Jica), Ryo Tsujii, avec lequel il a discuté des opportunités de coopération technique et de partenariat dans les domaines des énergies renouvelables (EnR) et de l'efficacité énergétique. Exposant «la disponibilité de l'agence à reprendre la coopération dans le domaine des EnR et de la transition énergétique, avec l'Algérie, à travers la mise en place d'axes de coopération et de partage mutuel d'expertises et de renforcement des capacités». Au centre des discussions entre les deux pays, le projet d'appel d'offres à investisseurs pour la réalisation de centrales solaires photovoltaïques, réparties sur le territoire national algérien, adressé aux investisseurs nationaux et étrangers. Il s'agit du projet Solar 1000, pour lequel l'appel d'offres a été annoncé depuis le 24 décembre 2021. Ce dernier constitue la première phase du projet global de développement des énergies renouvelables Un programme qui a connu un engouement important de la part d'opérateurs qui n'ont pas hésité à payer les frais de retrait du cahier des charges, mais attendent toujours de le recevoir. Pour les observateurs, rien n'explique ce retard dans l'application. En ce qui les concerne, l'emballement qu'a suscité ce projet aurait dû donner lieu à un démarrage en force, d'autant plus que les dernières dispositions de la loi, en matière d'investissement, encouragent et facilitent l'accès à la réalisation de ces grands projets. Autant dire que tous les moyens juridiques et financiers sont disponibles pour acter un changement notable dans le développement du secteur. Les enseignements tirés des échecs précédents, tels que le projet «Desertec», dont le coût a fait fuir les plus solides des investisseurs, ou le Programme national de développement des énergies renouvelables, lancé en 2011, ont justement servi à apporter une réforme du secteur. Cette dernière réside précisément dans l'éradication des sources de discorde et de retard. D'où la mise de mesures inédites de facilitations et d'incitation à l'investissement, dans ce mégaprojet.
C'est toute l'incompréhension qui ressort de cette situation et qui s'accentue, lorsque les opérateurs se bousculent au portillon, alors que le projet ne connaît aucun avancement sur le terrain, d'autant plus que l'engagement des investisseurs étrangers est sans ambiguïté. Depuis le mois de février dernier, date de la libération du cahier des charges, pas moins de 86 entreprises étrangères ont procédé au retrait de ce document. Encore une fois, l'interrogation demeure vive, quant à la mise en application de cette partie du programme. Quelles sont les vrais raisons, qui ont fait que ce projet reste en veilleuse, malgré la disponibilité de tous les moyens de réalisation et un tel engouement? Un enthousiasme qui ouvre de nouveaux horizons aux opérateurs locaux, dans la mesure où des moyens conséquents ont été mis à leur disposition pour la production de panneaux photovoltaïques. Une ouverture qui peut engendrer près de 5000 emplois, dans un premier temps, et ce sans parler de l'objectif final de ce projet, qui vise la production d'électricité à partir de l'énergie solaire. Un atout énergétique et économique substantiel pour le pays.

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