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Ils ont tenu un sit-in, hier

Les oubliés de la Solidarité nationale

Le dossier des bénéficiaires des dispositifs d'aide à l'insertion sociale (Dais) et d'insertion sociale des jeunes diplômés (PID) n'est pas clos. En dépit des engagements des pouvoirs publics à son règlement, nombreux sont les employés qui sont en situation de précarité. Une centaine parmi eux, et précisément ceux ayant des contrats arrivés à expiration ont tenu leur sit-in, hier, à la capitale pour faire entendre leur voix et attirer l'attention des autorités sur leur situation. Une centaine de personnes, hommes et femmes, ayant des diplômes universitaires, pour certains, se sont rassemblés, hier, en effet à Alger, devant le siège du ministère du Travail de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Une énième action de protestation de ces travailleurs, qui sont venus de plusieurs wilayas du pays pour réclamer le renouvellement de leurs contrats et leur insertion. Les protestataires n'ont pas manqué de qualifier la décision de rupture de leur contrat de travail «d'injuste». Ils ont également appelé le président de la République et le Premier ministre à intervenir dans cette affaire, afin de leur faciliter la signature de nouveaux contrats de travail. Sur place, des manifestants interrogés avant le début de la protesta ont livré leurs premières impressions. «Depuis l'expiration de nos contrats, nous n'avons jamais pu le renouveler de droit», témoigne Amar Abderrahmane venu de la wilaya de Boumerdès. Ce jeune, détenteur d'une licence de la Faculté des sciences de l'information et de la communication d'Alger 3 est un ancien employé contractuel, bénéficiaire du dispositif PID. Il a travaillé pendant deux ans à la direction des Domaines de la wilaya de Boumerdès, de la Conservation foncière et du cadastre depuis l'année 2016. À la fin de son deuxième contrat, le 30 janvier 2018, Abderrahmane, qui percevait un misérable salaire de 9000 DA a été renvoyé. Les protestataires qui souhaitaient que leur tutelle prenne en considération leurs revendications, ont fustigé, au début de leur action, à 9 h, «le ministre qui s'était engagé, par des promesses concrètes, à régler leurs problèmes». La situation de précarité vécue par les employés contractuels, bénéficiaires du dispositif Dais, est pire. Des femmes de ménage dont le contrat est arrivé à terme, affirment qu'«elles percevaient le salaire dérisoire de 6000 DA!» Après des heures d'attente, les protestataires ont été accueillis par des responsables de la tutelle. Ils ont été invités à soumettre leurs plates-formes de revendications.

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