Clôture des Journées nationales de l'entrepreneuriat organisées par le crea
Les mesures phares du Président
Le président de la République réitère ses choix politiques et économiques, au titre de l'année 2024.

L’année 2024 verra la conservation des bases du nouveau système économique mis en place et la consolidation des acquis réalisés, tout au long des trois dernières années. C’est, en clair, le message générique du président Tebboune qui s’adressait, jeudi, au CIC archicomble de participants, à une assemblée d’hommes d’affaires, de jeunes porteurs de projets, d’universitaires, des membres du gouvernement, ainsi que des représentants du corps diplomatique accrédités en Algérie, à l’occasion de la clôture des « journées nationales de l’entrepreneuriat ». Le Président a saisi cette occasion pour mettre en relief les grandes lignes et les chantiers qui seront mis en place ou poursuivis tout au long de l’année 2024. Au cours de son discours de clôture, le chef de l’État s’est adonné à un véritable plaidoyer en faveur des jeunes, des porteurs de projets, ainsi qu’en faveur de la réhabilitation du privé et de l’accroissement de son rôle au sein de la vie économique. « Nous devons bâtir une économie reposant sur les petites et moyennes entreprises (PME), compte tenu de leurs potentialités en matière d’innovation et de création d’emploi », a souligné le président de la République. À ce titre, il annoncera une série de mesures d’encouragement et d’appui à l’investissement privé, réaffirmant le soutien de l’État aux investisseurs, ainsi qu’à tous les projets d’investissement, notamment pour ce qui est de la sécurité alimentaire du pays. Abordant l’ouverture du capital de deux ou trois banques publiques avant la fin de l’année en cours, il invitera les opérateurs économiques privés à « contribuer au financement des projets d’investissement et à s’intégrer dans le processus de développement de l’économie nationale ». Tout en rassurant sur le maintien du financement public, qui « sera en appoint », Tebboune rappellera que « l’économie nationale doit également s’appuyer sur l’économie du secteur privé, en s’autofinançant sans compter toujours sur les banques publiques », a-t-il estimé. Tebboune a également précisé que le secteur des mines peut se substituer aux hydrocarbures, en matière de ressources à l’export. Pour le Président, le secteur des mines et des industries légères est peu exigeant, en matière d’investissements financiers et technologiques. De plus, l’économie nationale nécessite des entreprises à même de substituer les importations, tout en augmentant le taux d’intégration industrielle nationale, a-t-il soulignéestimé. Le président de la république réitère ses choix politiques et économiques, au titre de l’année 2024 et ses ambitions de faire de l’Algérie, autant une force économique incontournable, qu’un pôle de compétences, d’innovations continentales et à l’échelle du Bassin de la Méditerranée. Rappelant son attachement à créer un ministère dédié à l’industrie pharmaceutique, afin de mettre en exergue « l’importance de l’industrie du médicament »,le Président n’a pas manqué d’afficher son souhait de voir l’Algérie devenir le « premier exportateur de médicaments à l’échelle africaine ». L’Algérie aspire à devenir l’un des « leaders » sur le plan international dans le domaine des start-up, étant donné le rôle de créateurs de richesse et de catalyseurs de l’économie nationale, que tiennent ces entités économiques. Et de rappeler l’exemple d’un jeune qui a créé une société spécialisée dans la fabrication et la programmation de logiciels, destinés à l’industrie automobile et des composants de satellites. Le Président qui a affiché sa fierté devant ce projet a, clairement, exhorté les responsables du secteur à encourager pareilles sociétés et à les accompagner. Il estimera que c’est « plus qu’une fierté », surtout si l’on sait que l’Algérie ambitionne de lancer une soixantaine de satellites. Pour Tebboune, pareils projets réussis illustrent l’Algérie nouvelle et à laquelle on aspire tous. Le Président est allé plus loin, en affirmant que pareils projets doivent être mis « sous la haute protection de l’État ». Il citera, par ailleurs, les progrès réalisés dans le secteur de l’économie de la connaissance, au cours des trois dernières années, affirmant que cela « reflète l’image d’une Algérie innovante, créatrice de richesses et qui impose davantage le respect ». À ce propos, il enjoint au Premier ministre et au ministre des Start-up à l’effet de protéger et de prendre en charge les Start-up. Au sujet des dispositifs de soutien aux jeunes, il rappellera que l’approche sociale a prévalu sur la vision économique dans l’élaboration et la mise en œuvre de ces programmes.