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Colère des demandeurs de logements à El Tarf et Annaba

Les effets de la bureaucratie

Au moment où l'état affirme «ne plus épargner aucun effort pour répondre aux besoins de la population», les autorités au niveau local adoptent la langue de bois.

De Zerizer à Annaba, la lenteur dans le traitement des dossiers a provoqué l'ire des postulants aux logements sociaux. Dans la localité de Zerizer, daïra de Besbès, dans la wilaya d'El Tarf, les souscripteurs de la liste des 540 logements publics locatifs, ont manifesté, lundi dernier, leur colère, contre le retard d'une attribution, qu'ils espéraient avec la célébration de la double fête de l'indépendance et de la jeunesse.
Des unités qui n'enregistrent pas de retard de réalisation mais, plutôt, de traitement des dossiers. Le retard accusé dans la distribution des 540 LPL, est retenu à l'actif de la lenteur de l'opération de traitement des dossiers, dite, selon les responsables, «au cas par cas», pourtant achevée à hauteur de 80%. Ces dossiers sont tributaires d'une situation dont le moins que l'on puisse dire, est qu'elle souffre de la bureaucratie. Sinon, comment expliquer la mise en stand-by de l'achèvement de l'étude et de l'affichage de la liste des bénéficiaires, en raison de la candidature et l'élection de l'ancien président de l'Assemblée populaire communale aux législatives!
Paradoxalement, le traitement des dossiers «est en cours de finalisation» et «la liste préliminaire des bénéficiaires de logements sera arrêtée dans une quarantaine de jours», soit dans plus d'un mois si tout va bien. Au-delà, les raisons de ce retard, qui ont, une fois de plus, dit leur nom, ne soulignent pas les engagements faits, à chaque fois aux demandeurs de logements, qui ne sont rien d'autre qu'un calmant pour apaiser la tension citoyenne, otage d'une bureaucratie soignée au détail près. Même situation enregistrée dans la wilaya d'Annaba, où les demandeurs de logements sont confrontés à la lenteur de l'étude de leurs dossiers LPA, relevant du programme 2018, des recours des 7 000 logements sociaux et des souscripteurs à la formule LPA de Sidi Aïssa, qui traînent depuis 2012. Au motif de ce retard, la mutation de l'ex-chef de daïra d'Annaba à Timimoune et le refus de son intérimaire de se permettre «de toucher à des dossiers aussi sensibles que ceux du logement». Les autorités locales de la wilaya d'Annaba, ont fixé le mois d'août, comme échéance pour le lancement de l'étude des dossiers de ces logements. Ces demandeurs de logements, tributaires d'une volonté laconique, sont aujourd'hui en mal de patience, face à une bureaucratie bien disciplinée. Face à une situation aux dessous peu convaincants, de Annaba à El Tarf, c'est le ras-le-bol des postulants aux logements et autres citoyens. La bureaucratie fait des ravages au niveau des services administratifs et publics clés, ayant des impacts néfastes directs sur le développement économique normal, en créant des handicaps insurmontables et intolérables.
Malheureusement, dans ces villes du pays et bien d'autres, les orientations et les instructions du président de la République, relatives à lutte contre la bureaucratie administrative à tous les niveaux, pour une bonne gouvernance, sont restées lettre morte. La bureaucratie demeure malheureusement très présente et fait la loi, sans crainte. Cette bureaucratie, bien disciplinée, est la formule d'une gestion qui, a priori, n'est pas près d'être éradiquée, du moins en ce qui concerne le secteur du logement.

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