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En prévision de la reprise des importations

Les Douanes sur les braises

Les douaniers sont tenus de veiller au grain, afin de garantir le respect des procédures..

Les services des Douanes algériennes sont à pied d’œuvre, ces jours-ci, pour entamer les nouvelles procédures de suivi et de contrôle rigoureux des marchandises qui seront importées, sous peu. Un branle-bas de combat qui prend forme, suite aux nouvelles mesures annoncées par la tutelle ministérielle, conjointement avec le ministère du Commerce et de la Promotion des importations. Avec la reprise effective des importations , des mesures de contrôle draconiennes devront être observées par les agents des Douanes, en charge des opérations de suivi et d’inspection des marchandises à l’arrivage. Selon des informations de la Direction générale des douanes, les agents de contrôle sont d’ores et déjà, à pied d’œuvre pour ce qui est de l’application de la nouvelle réglementation, visant à faciliter le retour des importations de produits et biens de consommation sous le label « Halal ».
Les douaniers sont tenus, ainsi, de veiller au grain afin de garantir le respect de ces procédures par les importateurs, à la lumière de la nouvelle liste publiée des produits de consommation autorisés à l’import. Ainsi, les contrôles sont appelés à être renforcés et à être rigoureux, afin d’éviter l’infiltration de produits non conformes et non adaptés à la consommation Halal. Au sein de la Direction générale des douanes algériennes, on apprend le rappel et l’affectation de nouveaux personnels pour renforcer la surveillance dans les ports, notamment. Pour rappel, la Commission nationale chargée du suivi des procédures de certification « Halal », qui s’est réunie le 22 octobre 2023, fruit d’une collaboration entre le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations et le ministère des Finances, a émis une liste mise à jour des produits alimentaires importés, devant être étiquetés ou certifiés « Halal ». Cette liste comprend une variété de produits de consommation, dont des produits d’origine animale, des huiles et graisses animales, des sucreries, des boissons, des additifs alimentaires, etc. Ainsi, en plus du contrôle exercé par les agents des douanes algériennes aux ports, s’ajoute le travail en amont des inspecteurs du contrôle aux frontières, relevant du ministère du Commerce, qui viennent compléter le processus de vérification et de contrôle de conformité du produit. Un appel à la mobilisation et à la vigilance a été lancé à l’égard de tous les services et les agents du secteur des douanes afin de veiller au grain et de déployer tous les moyens pour assurer un respect rigoureux de ces nouvelles procédures. Il convient de rappeler, par ailleurs, l’arrivée, il y a quelques jours, au port d’Alger d’un bateau de 16.000 tonnes de légumes secs, dont
10.000 tonnes de pois chiches et 6.000 tonnes de lentilles, entrant dans le cadre des mesures édictées par l’État, en vue d’approvisionner et de stabiliser le marché national. Une autre cargaison de 5.000 tonnes de légumes secs (lentilles et pois chiches) a été également déchargée, vendredi écoulé, croit-on savoir. Des mesures qui visent aussi à préserver le pouvoir d’achat des citoyens, face à la persistance de l’inflation, devenue chronique, en s’étalant à des produits de large consommation. Il y a aussi ce phénomène de la spéculation qui vient compliquer la situation et prendre en otage les petites et moyennes bourses. Les mesures annoncées et devenues effectives, d’intensifier les importations de légumes secs par l’Oaic, et les opérateurs pour les autres légumineuses sèches, à relancr l’espoir chez les citoyens, de voir se stabiliser les prix de ces produits de large consommation. Ces premières mesures ont, effectivement, affolé les commerçants dont les écarts des prix affichés des légumes secs, sont de l’ordre de 150 à 200 da, comparativement à ceux pratiqués par les organismes de l’État, dont Agrodiv et autres.
Face à une montée inexpliquée des prix des légumes secs, dès la saison estivale, l’État a pris les devants en lançant, dès le mois d’octobre, les premières importations de légumes secs, pour faire basculer la balance. Selon le ministère de l’Agriculture, « les opérations d’importation devront se poursuivre jusqu’à la fin de l’année en cours ».

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