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La Banque Mondiale et l'Algérie

Les dessous d'un rapport

De nouvelles révélations sur le dernier rapport de la Banque mondiale qui a défrayé la chronique il y a quelques jours. Des milieux financiers au fait des arcanes de cette institution révèlent que les interprétations erronées contenues dans le document de la Banque mondiale sortiraient de l'imagination d'un certain Farid Belhadj, vice-président de la Banque mondiale en charge de la région MENA.

C'est cet affabulateur biberonné au Makhzen «qui a été le rédacteur de ce rapport tendancieux», indiquent les mêmes sources soulignant que Farid Belhadj, qui est de nationalité tunisienne. Cet homme qui avait aussi occupé le poste de chef de cabinet du président de la Banque mondiale, «est un ami proche du prince du Maroc, Moulay Rachid et de nombreux ministres marocains», nous précise-t-on. Quoi de plus probant pour comprendre qu'il y a une collusion d'intérêts? Les milieux financiers s'étonnent d'ailleurs comment ce sulfureux personnage a-t-il pu passer entre les mailles d'une institution connue pour une grande rigueur dans ses démarches et très crédible dans ses analyses? Comment a-t-il pu «survivre» aussi longtemps au sein de cette institution? L'Algérie n'est qu'un dégât collégial de ce personnage. La victime potentielle est avant tout la Banque mondiale elle même qui paye pour sa neutralité, son objectivité et surtout sa notoriété. C'est en 1996 que Belhadj, douteux expert, a rejoint la Banque mondiale en qualité de conseiller juridique, notamment pour le Maroc, l'Egypte, l'Iran, l'Algérie et la Thaïlande. De 2002 à 2007, il a été responsable des opérations de la BM pour le Maroc où il a été aguiché par le Makhzen ce qui justifie toute sa haine envers l'Algérie. Il a piloté, durant la même période, les travaux de la Banque mondiale sur la crise des réfugiés syriens et ses conséquences sur la région. En 2018 il a été parachuté comme vice-président de la Banque mondiale pour la région Mena.
Très proche du Palais royal, il publie de nombreux rapports complaisants sur le Makhzen.
Le dernier en date classe le Maroc «comme étant l'un des rares pays à tirer profit de la pandémie»! Voilà, nous sommes bien installés dans l'ère du faux!
Plus le mensonge est gros, mieux il passe, préconisait il y a plus de 70 ans, Joseph Goebbels le ministre de la propagande d'Hitler. Mais qui est le chef d'orchestre de toutes ces manipulations?
On le sait, depuis longtemps, Mohammed VI adore la dolce Vita avec tout ce que cela suppose comme plaisirs et luxures. Il s'adonne, jusqu'à l'abus, à ces allégresses mais sans le raffinement exigé dans la conduite d'un souverain.
L'ancien ministre de l'Intérieur, le puissant feu Driss Basri, avait d'ailleurs conseillé à Hassan II, de ne pas faire l'erreur de confier le trône à Mohammed VI en raison de «son mauvais état physique et mental». C'est ce qui explique que les manettes du royaume sont détenues par son frère Moulay Rachid. Ce dernier, un vrai florentin, est réputé comme étant un prince rusé et roublard, à l'image de son géniteur
Hassan II dont il est le clone et portant le même code génétique.
Entre Belhadj et le Moulay Rachid, il y a une «solide» amitié établie en échange de royalties et de joyeusetés. Rien n'est donc étonnant que dans cette collusion d'intérêts entre un fonctionnaire de la Banque mondiale et les délices du Palais royal, jaillissent des rapports très favorables au Maroc. Ya-t-il meilleurs artifices pour entretenir l'illusion d'une bonne santé économique et financière d'un royaume en mal d'existence? Ya-t-il plus tendancieux comme approche pour fourvoyer les détenteurs de la finance internationale? Summum de la sournoiserie, ces rapports peuvent servir d'arme fatale contre le voisin de l'Est, l'Algérie. Un document de la Banque mondiale qui dépeint un tableau sombre de l'Algérie fera souvent foi et pourra servir à empêcher la venue d'investisseurs potentiels.
C'est de cette manière que Moulay Rachid utilise à tout bout de champ son lobbying pour s'attaquer à l'Algérie. Faut-il s'étonner de voir d'autres rapports tout aussi sombres sur l'Algérie, son marché et même
ses institutions? 

De Quoi j'me Mêle

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