{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Investissements étrangers, sécurité alimentaire, transition énergétique, pouvoir d’achat...

Les challenges de 2023

Le pays s’est fixé comme objectif de se doter du chaînon manquant indispensable à la diversification de son économie : attirer les investisseurs étrangers.

2023 ne différera pas a priori de 2022. Elle sera dans son prolongement tant que les défis qu'entend relever le pays ne seront pas encore atteints. Celui de sa diversification économique, notamment qui occupe une place centrale dans la feuille de route fixée par le président de la République. Le sillon a certes été tracé, il ne reste donc qu'à l'emprunter, ne pas dévier de cette trajectoire. L'année prochaine se présente aussi sous le signe d'une crise énergétique qui s'annonce particulièrement redoutable pour l'Europe. Son approvisionnement en gaz devenu problématique depuis que son principal fournisseur la Russie a décidé de fermer les vannes en guise de réponse aux sanctions qu'elle a décidées contre elle pour sa position dans le conflit armé qui l'oppose à l'Ukraine.
Une ressource dont dispose l'Algérie, pays central en matière d'approvisionnement de gaz à l'Europe méditerranéenne, notamment (Italie, Espagne, Portugal...). Si le Vieux Continent trouve en l'Algérie, qui lui fournissait 11% de son gaz importé avant le début de la guerre en Ukraine, un partenaire sûr pour affronter la crise énergétique, il est incontestable aussi qu'elle la met en position de force étant donné que pratiquement rien ne peut se faire sans cette ressource dont elle dispose abondamment et à des prix qui défient toute concurrence. Un atout considérable pour le pays qui s'est fixé comme objectif de se doter du chaînon manquant indispensable à la diversification de son économie: attirer les investisseurs étrangers.
Pour y parvenir, l'Algérie s'est dotée d'une nouvelle loi sur les investissements. Elle intervient pour renforcer les prérogatives du guichet unique et réduire de façon considérable les délais de traitement des dossiers d'investissement, en sus des mesures incitatives au profit des investissements directs étrangers (IDE) qui sont à même de permettre la création de postes d'emploi, le transfert des technologies et des expertises... Et en matière de ressource humaine, l'Algérie en dispose à en revendre. Une armée de diplômés aux qualifications avérées, reconnues mondialement, n'attend que la moindre opportunité pour en faire la preuve.
Une main-d'oeuvre qui a pour particularité d'être parmi les moins chères que celles existant sur le marché international du travail, toutes spécialités confondues. Tous les secteurs pratiquement sont en attente de partenariats qui doivent leur permettre d'étaler et de faire valoir leurs exceptionnelles potentialités. Un bras armé économique de premier plan qui viendra en appoint pour permettre à l'Algérie de réussir sa transition énergétique. Grâce à son potentiel considérable en énergie solaire, ses importantes ressources en gaz naturel et des infrastructures de distribution hautement performantes qui doivent par ricochet lui permettre de produire de l'hydrogène vert à des prix défiant toute concurrence, la partie est largement jouable. Cela ne se fera pas sur un simple claquement des doigts. Le gouvernement devra à ce titre déployer tout un savoir-faire en matière de marketing pour convaincre les entreprises étrangères à s'installer en Algérie. La nouvelle loi de finances devrait faire à ce propos la part belle à l'investissement privé. Même si la préoccupation majeure demeure le soutien au pouvoir d'achat. Les augmentations des salaires, des retraites ordonnées par le chef de l'État doivent donner en ce sens un sérieux coup de pouce. L'Exécutif est tenu de procéder à leur application dès le mois de janvier prochain. La boucle ne peut être bouclée si l'on n'évoque pas l'activité diplomatique, celle qui focalise le regard des grandes capitales sur Alger où doit se tenir les 1er et 2 novembre le 31e Sommet arabe avec au coeur la cause palestinienne, son soutien à la cause sahraouie portée au centre de la 77e Assemblée générale des Nations unies par le patron de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra. Deux questions phares qui doivent tenir le haut du pavé en 2023...De l'économie aux questions purement politiques, le gouvernement ne manquera pas de challenges à relever en 2023.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours