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Finances

Les banques privées arrivent

Celles-ci se distinguent par leur dynamisme et leur souplesse en matière de traitement et de décisions.

Se basant sur le constat de la quasi domination des banques publiques sur le marché financier, l’indication à la création des banques privées s’impose devant l’émergence de la nouvelle dynamique. C’est dans ce sillage que le président de la République a instruit lors du dernier Conseil des ministres, d’ « enrichir le projet de loi en accord avec la souveraineté financière du pays, et encourager les opérateurs, dans ce domaine, à l’investissement et à la création de banques algériennes privées pour dynamiser davantage l’économie nationale ».Il faut dire que l’ appel du chef de l’État à l’adresse des opérateurs ces dernières années, pour investir dans le secteur bancaire, intervient dans une conjoncture où les besoins de financement de l’économie nationale s’intensifient et se précisent, dans le sillage de la nécessité de la diversification des ressources. Avec une domination à hauteur de 85% des banques publiques, l’ossature de l’économie nationale en quête d’équilibre entre les engagements en ce qui concerne l’investissement et la réalisation, et les assises financières. Dans ce sillage , l’expert financier et économiste , Souhil Meddah, considère que « les banques publiques ont un rôle historique qui consiste à répondre à des politiques générales , notamment budgétaires, pour accompagner des programmes d’investissements basés sur des décisions stratégiques. Par contre, les banques sont plus flexibles sur les segments des domaines d’activité, avec la capacité de basculer d’un segment à un autre, selon les demandes du marché, et selon la conjoncture économique, ce qui renseigne sur leur degré d’adaptation aux besoins d’investissement et de consommation. À titre d’exemple, les banques mixtes et privées étrangères ont joué ce rôle depuis les années 2000, à travers l’accompagnement des consommateurs dans le développement de leur cadre de vie, alors que les banques algériennes peuvent suivre ce mouvement, d’autant plus que les banques privées peuvent intervenir dans le développement d’axes importants tels que l’industrialisation et la consommation. Elles auront beaucoup plus de souplesse à aller vers les marchés de détail des petits porteurs, en observant les règles de prudence» Interrogé sur l’apport des banques privées au financement de l’économie nationale, Meddah précise que « les banques privées peuvent avoir un apport considérable au financement de l’économie nationale. Cela étant, le financement de l’économie, se base de deux types d’acteurs économiques majeurs. On parle d’ opérateurs, producteurs de services, innovateurs, et les demandeurs consommateurs, deux piliers du financement de l’économie, qui s’adressent à la fois aux opérateurs économiques et aux industriels, d’autre part, les consommateurs eux-mêmes vont provoquer cette demande. À cela s’ajoute le segment des placements où les banques privées se distinguent par leur dynamisme, leurs souplesses en matière de traitement et de décisions. Concernant la réaction des opérateurs économiques à cet appel, l’expert financier, explique qu’« il n’y aura pas un engouement de masse, du fait que c’est une corporation ciblée qui va répondre à cet appel.
La création d’une banque privée est soumise à des conditions précises et complexes, et notamment à l’impératif de la constance de la banque sur la place financière. À cet titre, il y aura une catégorie d’investisseurs précise qui peut s’engager sur cette voie. Il s’agira de professionnels qui vont s’associer à des capitaines d’industrie, sachant que la création d’une banque nécessite au minimum un capital de 20 milliards de dinars, entièrement déposé à la Banque d’Algérie ».

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