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Exploitation du gisement de zinc et de plomb d'Amizour

Les australiens arrivent!

L'utilisation des technologies modernes a été recommandée par le ministre de l'Énergie et des Mines.

Le gisement de zinc et de plomb d'Oued Amizour revient sous les feux de l'actualité. C'est lors d'une rencontre qui a eu lieu jeudi entre le ministre de l'Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, et le président- directeur général (P-DG) de la compagnie australienne des mines «Terramin Australia Limited», Feng Cheng qu'il en a été question. Un rendez-vous qui a regroupé plusieurs acteurs activant dans le secteur minier, dont la directrice de la société mixte algéro-australienne «Western Mediterranean Zinc» (Wmz) chargée de la réalisation du projet d'exploitation du gisement de zinc et de plomb à Oued Amizour (Béjaïa). La nécessité économique de ce projet structurant qui s'inscrit dans le cadre du développement du secteur des mines et de la relance des activités minières en vue de l'optimisation de l'exploitation de ces richesses sur l'ensemble du territoire national, a été mise en exergue par le ministre de l'Énergie et des Mines à cette occasion. La concrétisation de ce projet tant pour l'économie nationale en général que pour le développement économique de la région en particulier doit s'accompagner de nombreux avantages. «De création de plusieurs postes d'emploi, notamment et d'opportunités de formation dans ce domaine», a assuré Mohamed Arkab. En ce sens, «L'impératif de valoriser les produits miniers locaux pour obtenir une valeur ajoutée supérieure à travers l'installation des unités de transformation et le recrutement de la main-d'oeuvre locale, ainsi que le transfert des connaissances et de la technologie», a été mis en évidence par le successeur de Abdelmadjid Attar qui a fait du respect de l'environnement une préoccupation majeure. «L'exercice des activités minières ne peut être effectué au détriment des aspects liés à la santé, à la sécurité et à la protection de l'environnement», a souligné le ministre de l'Énergie et des Mines. L'importance de l'utilisation des technologies modernes d'exploitation, par le partenaire, qui répondent aux normes écologiques strictes et aux caractéristiques naturelles de la mine, a été exigée par Mohamed Arkab. La compagnie australienne des mines «Terramin Australia Limited», a réaffirmé, à son tour, sa détermination à concrétiser le projet de la mine d'Amizour suivant l'étude de faisabilité. Il sera réalisé «conformément aux règles prévues dans les exigences liées à la protection de l'environnement, à la sécurité et au travail strict pour préserver la composante environnementale, car il s'agit là d'une responsabilité sociétale et humanitaire...», a assuré son président- directeur général, Feng Cheng. Il faut savoir que l'entrée en exploitation de la mine de zinc-plomb d'Oued Amizour est un projet structurant qui doit ériger la région en pôle industriel et permettre au pays de se placer parmi les principaux producteurs mondiaux de ces ressources restées trop longtemps enfouies sous des terres que l'on pensait, à tort, n'être dédiées qu'à l'agriculture. Le massif d'Oued Amizour renferme, en effet, un gisement à plomb-zinc d'importance mondiale avec des réserves estimées à 68,6 millions de tonnes. Soit plus d'un tiers des réserves mondiales. Le feu vert pour ce projet structurant revêt un caractère stratégique pour le pays de par son potentiel minier exploitable estimé à 34 millions de tonnes pour une production annuelle de 170 000 tonnes de concentré de zinc. Il doit permettre de satisfaire la consommation nationale et participer significativement à l'augmentation des recettes hors hydrocarbures. Concernant la création d'emploi, l'exploitation de cette mine constituera des débouchés pour les diplômés universitaires et ceux de la formation professionnelle. 700 emplois directs, doivent voir le jour. D'où l'intérêt de le sortir de terre...

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