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Législatives à Bouira

Les attentes d’un scrutin

Au milieu de ce magma politique et en attendant l’officialisation des 34 listes probables, les commentaires vont bon train.

C'est aujourd'hui que l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie) clôturera l'opération du dépôt des dossiers de candidature aux législatives du 12 juin prochain. Même si aucune information officielle n'a encore filtré sur le nombre de candidats, la rue, elle commence à commenter les quelques listes connues. Celle qui se trouve sous les feux de la rampe est celle du candidat malheureux à l'élection présidentielle Bengrina. La liste regroupe un certain nombre de personnes aisées venues de divers horizons politiques. Ainsi, un élu du TAJ à l'APW, entrepreneur qui résiderait à Alger, un ex-député du MEN, un notaire... se sont associés pour représenter un parti qui n'a aucune assise locale. Le FLN, lui a opté pour une liste comprenant l'ex-P/APW Saâdeli, des jeunes universitaires du mouvement associatif, le chef du groupe au sein de l'APW, Farid Bakiri. L'ex-parti unique est allé vers une liste qui représente les différentes régions de la wilaya. C'est le cas aussi pour le RND qui a misé sur Si Youcef Ahmed, un militant de la première heure, en compagnie de l'actuel président de l'APW. Le parti de Abdelaziz Belaid du Front El Moustakbel aussi sera présent avec une liste composée essentiellement de partisans de la région sud de la wilaya. Au milieu de ce magma politique et en attendant l'officialisation des 34 listes probables, les commentaires vont bon train. Le changement et l'avancée vers une nouvelle Algérie ne peut se résumer au renouvellement des personnes mais dans le mode de gestion passé qui a montré ses limites. Le mode du choix, nominatif, qui tente d'évacuer l'argent sale et d'écarter les opportunistes est l'alternative du moment choisie par les dirigeants du pays pour définitivement rompre avec l'ère bouteflikiste et son Parlement ridicule. Ces principes sont ceux prônés par le président Tebboune. Peut-il concrétiser son programme avec des dirigeants datant de l'ère bouteflikiste, des responsables qui pour préserver leurs intérêts, s'adaptent et épousent les causes du jour, changent de camp et prennent tous le train en marche? « Ceux qui, il y a quelques années remplissaient les salles et se bousculaient pour applaudir la politique de prestige de l'ex-président et ses accolytes sont les mêmes qui, aujourd'hui, tendent à se mettre en évidence sur les médias et les réseaux sociaux», nous confie un citoyen. Même si parmi les élus actuels persistent des personnes convaincues, la remarque s'applique à la majorité des maires et membres des APW du pays, ainsi qu'à l'Assemblée populaire nationale et au Sénat. Les élus locaux et nationaux s'adaptent aux nouvelles exigences d'une Algérie différente des années passées. Le concept d'une Algérie nouvelle, mis en exergue par le président de la République lors de sa campagne, est brandi aussi par des élus en quête de légitimité. Elus lors de la mainmise des rênes du pouvoir par la mafia politico-financière, maîtresse des commandes des grandes formations politiques du pays, à leur tête le FLN et le RND, ces élus sont dans leur majorité rejetés par le peuple qui, pendant une année entière battait le pavé pour exiger leur départ. L'Algérie ne peut en aucun cas changer avec ceux qui, pendant des décennies, ont exprimé leur allégeance au roi de l'époque et qui s'adaptent à la conjoncture. L'actuel P/APW de Bouira Boutata, à la différence de ses prédécesseurs, fait figure d'exception. Depuis son intronisation à la tête de l'instance délibérante de la wilaya, les portes de son bureau restent ouvertes toute la semaine aux citoyens. Il ne rate aucune occasion d'aller vers les zones les plus reculées pour s'enquérir de la situation de ses électeurs. Voilà un exemple à suivre et des cadres en mesure de mettre en place une nouvelle gestion et une nouvelle Algérie. La nouvelle Algérie passe par le rajeunissement de la classe politique et par l'implication du mouvement associatif dans l'acte politique. Le niveau intellectuel des élus aussi doit subir un lifting et permettre aux diplômés universitaires d'investir le champ politique et participer effectivement et concrètement à la gestion des cités.

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