{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Oran

«Les aides iront aux véritables nécessiteux»

«Les fichiers des demandeurs d'aides sociales enflent au fil des années», a-t-on fait savoir.

Fini le favoritisme, le copinage et les abus. L'argent destiné aux aides sociales ira aux vrais nécessiteux.
Les services sociaux sont d'autant plus pointus dans leurs recherches qu'ils sont allés jusqu'à coordonner leurs efforts avec d'autres organismes pour tirer au clair la sempiternelle question concernant les bénéficiaires des aides sociales accordées par l'Etat aux familles se trouvant dans l'indigence.
Dans la dernière opération qu'ils ont opérée avec minutie, les services en charge de cette problématique, de la commune d'Es Sénia ont assaini les fichiers des bénéficiaires de la subvention du Ramadhan.
Dans le tas, prés de 1000 indus demandeurs ont été radiés. Ces derniers sont, dans leur majorité, composés des familles aisées, des fonctionnaires gagnant bien leur vie, en plus de plusieurs autres personnes décédées, des retraités dont la pension oscille entre 20000 et 30000 dinars, plusieurs autres sont affiliés aux services de la sécurité sociale alors que plusieurs autres familles ne sont pas résidentes dans ladite commune.
«Ces personnes ont été portées sur les listes des personnes à aider socialement et ont bénéficié des différentes aides fixées par l'action sociale», a-t-on indiqué.
Par ailleurs, les services communaux, par le truchement du P/APC d'Es Sénia, Djamel Chala, sont, certes catégoriques mais, indique-t-on, «n'ont pas fermé les portes du dialogue en accordant aux familles exclues leur droit d'introduire des recours».
«Il ne s'agit là que du début d'une vaste opération du criblage des fichiers comprenant des bénéficiaires coûtant plusieurs millions de dinars alors qu'ils ne sont aucunement éligibles aux aides sociales», a-t-on expliqué, soulignant que «le fait saillant est que ces mêmes fichiers enflent au fil des années, à telle enseigne que l'on croirait que toute la population est dans le dénuement total».
Outre les aides accordées aux familles démunies, le couffin du Ramadhan a, durant plus de 20 ans, constitué la «pomme de discorde» tant décriée. Nombreuses sont ces familles qui réussissent leur coup en «concoctant» à la hâte des dossiers leur permettant de bénéficier du fameux chèque instauré par les autorités publiques, question de respecter la dignité du démuni.
Le dossier à fournir est d'autant plus aisé à constituer que les plus futés ne peinent aucunement à «se faire valoir et crier haut et fort qu'ils sont en droit d'en bénéficier alors que la réglementation est claire». Il aura donc fallu le concours de plusieurs services ayant apporté leur touche afin de tirer au clair ce «nouveau mode de tricherie», tout en le mettant à plat.
Dans la foulée, les services de la sécurité sociale, ou encore la Cnas Oran, ont joué un rôle de premier ordre en fournissant, en temps réel, des pièces importantes ayant permis aux services municipaux de passer au crible les listes de ces indus démunis ayant lésé, des années durant, les véritables nécessiteux, en plus des autres facilitations d'accès aux fichiers grâce à l'utilisation de l'outil informatique ou encore à l'aide de la numérisation.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours