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Covid-19

Le virus n'a pas encore disparu

L'OMS n'a pas annoncé la fin de la pandémie.

Plusieurs médecins ont mis en avant la nécessité de respecter les gestes barrières lors de la fête de Aïd El Fitr durant laquelle se multiplient les visites familiales auxquelles la société algérienne est habituée.
Des médecins de diverses spécialités ont, en effet affirmé à la presse que «le coronavirus n’avait pas encore disparu » et que «le respect des mesures préventives était d’une importance majeure », afin d’éviter un éventuel rebond de la pandémie, même si les chiffres du bilan quotidien ne font état que de 7 cas et de 2 décès, voire moins.
Ainsi, à ce propos, le professeur Djamel Eddine Nibouche, chef de service de cardiologie au Centre hospitalo-universitaire (CHU), Nafissa Hamoud, ex-Parnet Alger, a relevé l’importance de maintenir les mesures de précaution, vu que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a pas encore annoncé la fin de la pandémie. Le professeur estime que « le risque de propagation de nouveaux sous-variants reste probable, même si le variant Omicron n’est pas très dangereux, où parfois les symptômes sont similaires à ceux de la grippe saisonnière ; c’est pourquoi, dit-il, « la précaution et la prudence restent le meilleur moyen de prévention ».
De son côté, le chef de ser-vice des maladies respiratoires et pulmonaires à l’Etablissement hospitalo-universitaire (EHU) de Blida, le professeur Yacine Kheloui a indiqué que bien qu’ « aucun cas d’infection n’ait été enregistré depuis plusieurs semaines… toutefois le port du masque, le lavage des mains et l’utilisation de gels hydro-alcooliques sont les meilleurs gestes afin de prévenir le virus, des procédures à respecter, notamment lors des visites familiales les jours de l’Aïd», pour éviter toute surprise ou aggravation de la situation ». Le chef de service de médecine interne à l’EHP de Birtraria, le professeur Amar Tebaibia a, pour sa part, déclaré qu’»il est impératif de continuer à observer les mesures préventives préconisées par le ministère de la Santé, même si l’on sait que le variant Omicron n’est pas dangereux, tout en appelant au « respect de ces mesures, notamment dans les lieux fermés, afin de protéger surtout les personnes âgées et les malades chroniques ».
De son côté, la responsable de médecine interne accidents et traumatismes à l’EHS Salim Zmirli à El Harrach, le professeur Nadia Oumnia a affirmé avoir constaté qu’une grande partie de la société avait abandonné les gestes barrières ces derniers jours, ce qui « mènerait peut-être à la résurgence d’autres souches encore inconnues de la science ».
Quand bien même la situation épidémiologique paraît confortable, il y a lieu de faire montre de prudence et de vigilance pendant la fête de l’Aïd El-Fitr et d’éviter de faire des accolades ou de serrer la main des personnes âgées et des malades chroniques, a-t-il conclu. 

De Quoi j'me Mêle

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