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Importation de véhicules neufs

Le verrou Algex saute

Les pouvoirs publics entendent sauver le marché automobile, au titre de l’année 2023, surtout que les observateurs craignent de voir cette dernière « largement hypothéquée ».

Les concessionnaires et les constructeurs automobiles sont, désormais, dispensés de l'obligation de présenter le document délivré par l'Agence nationale de la promotion du commerce extérieur Algex, pour obtenir la domiciliation bancaire nécessaire pour effectuer leurs opérations d'importation.
La suppression du dispositif Algex pour les importations de véhicules neufs et les pièces devant alimenter les usines de voitures en Algérie, vient, en effet, d'être notifiée aux opérateurs par le ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique. «Dans le cadre de la simplification des procédures administratives liées aux activités d'importation et de production des véhicules, il est porté à la connaissance des concessionnaires et des constructeurs de véhicules, que les opérations d'importation de véhicules neufs, d'ensembles, de
sous-ensembles, d'accessoires et de pièces entrant dans la construction de véhicules, ne seront désormais plus soumises aux documents délivrés par Algex», a ainsi notifié le département d'Ali Aoun en précisant que «seule une attestation de régulation délivrée par les services compétents de la direction générale du développement industriel, sera nécessaire pour les opérations de domiciliation bancaire».
L'on apprend de même source que les demandes d'attestation de régulation devront être déposées, dès demain, dimanche, au niveau de la direction générale du développement industriel du ministère.
Rappelons qu'en avril 2022, le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations avait appelé tous les opérateurs économiques activant dans le domaine de l'importation de matières premières, de produits et de marchandises destinées à la revente en l'état, à présenter un document attestant de l'indisponibilité des produits à importer, sur le marché national. C'est donc au tour du secteur de l'automobile, à l'instar d'autres comme le médicament ou l'agriculture de voir sauter le verrou Algex. Assurément, en dispensant les importateurs de véhicules neufs et les usines automobiles de fournir ledit document, les pouvoirs publics entendent sauver le marché automobile algérien, au titre de l'année 2023, surtout que les observateurs craignent de voir cette dernière «largement hypothéquée».
Ces derniers avaient espéré voir en le lancement de Fiat, en mars dernier, un début d'activité...ont vite déchanté en constatant que le marché des quatre roues ne frémit pas encore suffisamment. Notre confrère en ligne Carvision a relevé, d'ailleurs, début mai: «Pour Opel et JAC, deux marques qui ont obtenu leurs agréments le même jour que Fiat, aucune importation n'a été effectuée en raison des lenteurs pour l'obtention du certificat de respect puis de l'accord d'Algex».
Il s'agit finalement de sauver le marché automobile national du neuf, en facilitant les opérations d'importation en vue d'atteindre des volumes respectables et capables de satisfaire une demande bien réelle sur le marché. La mesure par le ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique participe, par ailleurs, à contrebalancer d'autres facteurs aggravants, lesquels sont au demeurant liés à un contexte mondial empreint de difficultés, notamment celles qu'éprouvent les constructeurs européens à s'approvisionner en certains composants. Avec l'arrivée, ces dernières 72 heures, de modèles de la marque Opel détenue par le Groupe Stellantis, les signes d'une reprise effective semblent se mettre en place sur le marché automobile national.

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