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Monoxyde de carbone

Le tueur silencieux sévit toujours

11 décès ont été enregistrés depuis le début de l’année. Cinquante-quatre autres personnes ont été sauvées de justesse.

Un jumeau âgé de
quatre ans, son frère aîné de cinq ans et sa maman, une jeune femme de 29 ans ont été emportés en plein sommeil au cours des dernières 24 heures, à la wilaya d'El Bayadh. Ce sont les dernières victimes frappées par le monoxyde de carbone, déploré par la direction générale de la Protection civile (Dgpc). L'intervention rapide des secouristes et leurs efforts n'ont pas été payés de retour. «Il était malheureusement déjà trop tard, pour les membres de cette famille», affirme, d'une voix étouffée, le commandant Nassim Bernaoui, sous- directeur des statistiques et de l'information à la Dgpc. Il ressort des déclarations du même responsable que ni les tentatives de massage cardiaque externe ni encore moins les
autres méthodes de réanimation d'urgence, n'ont pu les sauver. Les quatre corps ont été retrouvés sans vie. Le test effectué sur place par nos secouristes avait confirmé la présence du gaz mortel au domicile des victimes, qui n'avaient pas donné signe de vie Le Co a également frappé pas moins de 54 victimes durant les dernières 24 heures. Le monoxyde de carbone a également sévi à Skikda, faisant une autre victime. Il s'agit d'une femme âgée de 76 ans décédée, intoxiquée par le «tueur silencieux» monoxyde de carbone émanant d'un chauffage au domicile familial sis au boulevard Abdellah Ben Ras Allah. Cinq victimes en 24 heures. Un phrase qui renseigne sur la recrudescence des cas d'asphyxie qui coïncide avec la forte chute des températures. Ceci se passe après une année meurtrière en terme des décès causés par le monoxyde de carbone. «Ce gaz mortel continue d'emporter des vies humaines, et nous avons enregistré depuis le début de janvier 2025, 11 victimes», a ajouté Bernaoui. Cela avant de préciser que «153 autres personnes ont été sauvées in extrémis justesse par nos équipes de secours». Le phénomène est pris très au sérieux par le gouvernement. Le dossier et d'une iumportance capitale au plus haut sommet de l'État. L'état d'avancement de l'opération d'installation de détecteurs de monoxyde de carbone a atterri il y a une semaine sur la table du Premier ministre Nadir Larbaoui, qui a présidé une réunion du gouvernement. Le projet avance, selon le communiqué sanctionnant les travaux de ladite réunion. L'opération d'installation
desdits détecteurs, lancée conformément aux instructions du président de la République, avait permis l'installation de plus de 9,7 millions de détecteurs à travers 58 wilayas, afin de protéger les citoyens des risques d'intoxication au monoxyde de carbone», souligne le communiqué rendu public par les services du Premier ministère. Une avancée certes, mais qui ne signifie aucunement la fin de la lutte engagée contre ce phénomène. «Cette opération se poursuivra au cours de l'année en cours, en y associant les start-up et les fabricants locaux, tout en intensifiant les campagnes de sensibilisation pour garantir un usage sécurisé des équipements fonctionnant au gaz», soulignent les mêmes services. La lutte reste sans relâche en vu de stopper cette tragédie. C'est une véritable course contre la montre qui est engagée. En parallèle à l'opération d'installation des détecteurs, distribués gratuitement, les agents procèdent également au contrôle des raccordements internes de gaz déjà existants. Les secouristes sont également associés à l'opération. «L'heure est au renforcement des campagnes de sensibilisation et nos agents ont accompagné le personnel de la Sonelgaz pour sensibiliser les ménages», a précisé le commandant. « Il est essentiel que chaque citoyen connaisse d'abord les causes à l'origine, et les risques inhérents à son inhalation, ainsi que les gestes à adopter pour éviter l'intoxication», a-t-il ajouté. Qu'y a-t-il lieu de faire? Dans ce sillage, l'interlocuteur réplique: «il est temps que les citoyens s'impliquent et prennent conscience du danger». En attendant, la sonnette d'alarme est tirée, notamment du fait de la persistance du mauvais temps.

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