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A la veille du bem et du bac

Le stress gagne les élèves et surtout les parents

Gare aux tricheurs ! Le ministre de l’Éducation nationale a mis en garde les élèves qui seraient tentés de se «faire aider» durant les examens.

Ça y est, le bac et le BEM, dans leurs versions 2023, frappent aux portes! C'est la dernière ligne droite. Le stress et l'anxiété montent et gagnent les candidats, à l'approche des deux rendez-vous prévus respectivement à partir de demain jusqu'à mercredi prochain, pour le BEM, et du dimanche 11 au jeudi 15 juin, pour le baccalauréat. Les grandes émotions, liées à ces deux rendez-vous décisifs afin de décrocher les fameux sésames qui ouvrent grandes les portes des lycées et de l'université, sont palpables au fur et à mesure que les examens approchent.
C'est ce qui ressort d'une virée effectuée à la capitale. Notre première halte était devant le siège de l'A.P.C d'Alger-Centre. Quelques parents de candidats approchés devant la célèbre place de l'émir Abdelkader, situé en face de ladite mairie, ont exprimé leur satisfaction quant à la dernière mesure exceptionnelle prise par le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, permettant de prendre en charge, prioritairement, les demandes des élèves pour l'obtention de la carte d'identité nationale (CIN) biométrique, pièce obligatoire pour justifier leur identité lors de ces examens. À noter, dans ce sillage que le ministère de l'Intérieur a donné des instructions fermes, mercredi dernier, pour la mise en place d'une permanence, y compris durant les week-ends (vendredi et samedi) dans l'ensemble des APC de la République. Une permanence 24h/24 et 7j/7 a été, ainsi, mise en place au niveau de la direction des titres et des documents sécurisés, qui avait été instruite à l'effet d'accélérer la cadence de délivrance des CNI biométriques et leur remise aux APC concernées dans les délais impartis», a-t-on pu lire dans un communiqué dudit ministère. Il y a lieu de noter également les préparatifs liées aux épreuves du bac et du BEM, battent leur plein au plus haut sommet de l'État.
En posture de «bon élève du gouvernement», le ministre de l'Éducation nationale, Abdelhakim Belaabed a réuni son staff et appelé au strict respect des directives afin d'assurer le succès des différentes opérations liées au épreuves du BEM pour la session de cette année. D'un ton qui se voulait rassurant, le premier responsable de «la Maison de l'éducation» a souligné son engagement à la réussite du rendez-vous, tout en mettant en avant son suivi personnel et direct de tout ce qui a trait à son déroulement, à commencer par l'étape de la réception des sujets et de leur sécurisation au niveau des centres d'examens», a-t-on pu lire sur le dernier document de la tutelle.
Ladite réunion s'est déroulée par visioconférence et ses travaux ont réuni des cadres de l'administration centrale, le secrétaire général de l'Office national des examens et concours, des directeurs de l'éducation et des chefs de services chargés des examens. L'occasion pour Belaabed de bousculer son staff et donner de nouvelles orientations. Le ministre a en effet mis l'accent sur la nécessité de prendre toutes les dispositions pour cet examen, en particulier la discipline et le respect du calendrier officiel d'ouverture des centres pour les superviseurs et les candidats», selon le même document. Le ministre a également profité de l'occasion afin d'insister sur de nombreuses questions, à l'instar de la nécessité d'offrir les meilleurs conditions aux candidats aux besoins spécifiques.
Pour rappel, un total de 1 590 élèves en situation de handicap sont candidats aux épreuves de fin d'année, dont 803 au BEM et 787 autres au baccalauréat. Après les déclarations précitées, le premier responsable du secteur a changé de ton. Le ministre a en effet, mis en garde les élèves qui seraient tentés de tricher durant les examens. «Les cas de tricherie doivent être traités strictement par la loi et cela nécessite des efforts intensifiés, afin de maintenir la crédibilité des examens», a-t-il martelé.
Notre deuxième station a été à la Bibliotheque nationale d'El Hamma. Des candidats au bac et au BEM étaient là, en grand nombre. Ils sont venus seuls, pour certains, par groupes d'amis ou en famille pour d'autres. Les ruelles tout autour de cette infrastructure grouillaient de monde.
Nombreux sont les parents d'élèves concernés par les épreuves, qui ont accompagné leurs protégés. Stressés eux-mêmes, ils étaient en effet nombreux à rester à attendre leur enfants devant la porte de la «biblio» «avec une boule à l'estomac». «Je ne vous cache pas mon inquiétude, je suis prise entre la peur de ne pas réussir et le stress. C'est à cause de ma maman qui est tout le temps collé à moi...», se lamente une jeune candidate. Cette dernière poussa un grand soupir, avant de murmurer: «Mon Dieu, elle est encore là!». Sa mère était, en effet, là, la tête penchée devant le portail et ne s'arrêta pas de faire signe de la main pour saluer sa fille. Elle n'a pas manqué l'occasion de nous interpeller à la sortie... Les parents peuvent quelquefois sembler «embarrassants», mais, en vérité, ils sont «irremplaçables».

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