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Industrie automobile en Algérie

Le saut qualitatif

La nouvelle loi sur l'investissement, avec à la clé une souplesse inédite et une stabilité des textes sur une période de dix années, permet à l'Algérie d'offrir toutes les garanties aux constructeurs et aux porteurs de projets.

Avec le lancement officiel de la commercialisation des modèles de la célèbre marque automobile italienne sur le marché national, et alors que le projet Fiat d'Oran connaît de considérables avancées, c'est toute la vision industrielle du pays qui se précise. L'horizon de la filière mécanique et de la construction de véhicules se dégage, désormais, annonçant de formidables perspectives de développement à l'échelle locale et régionale pour un secteur, lequel, à l ‘image de nombreux autres, permettra à l'économie algérienne de s'affranchir définitivement de sa dépendance aux hydrocarbures.
Les ambitions sont grandes en effet. Après des années de tâtonnement et une période d'errance observée durant les dernières quatre années, les pièces du puzzle se mettent enfin en place augurant de lendemains prometteurs pour le secteur automobile qui entraînera, assurément, dans son sillage de renouveau toute une dynamique de développement commercial et surtout industriel et technologique. L'Algérie qui ne s'accorde pas, cette fois, de seconde chance pour un avenir meilleur, réunit toutes les conditions pour un démarrage réussi d'une filière à l'énorme potentiel.
De grosses pointures de l'univers automobile sont d'ailleurs sur les startings-block pour l'accompagner dans cette palpitante aventure; citons Renault, dont l'usine d'Oued Tlélat, à l'ouest du pays, s'apprête à reprendre la production. D'autres marques sont également dans la course. La nouvelle loi sur l'investissement, avec à la clé une souplesse inédite et une stabilité des textes sur une période de dix années, permet à l'Algérie d'offrir toutes les garanties aux constructeurs et aux porteurs de projets, pour entreprendre résolument leurs activités industrielles.
À charge à ces derniers de développer aux côtés de leurs partenaires algériens cet important versant de l'industrie hors hydrocarbures. Le moment est historique et il s'agit aux acteurs élus de mettre toute leur puissance dans les projets en cours. L'exemple de Fiat à ce propos est édifiant puisque Stellantis et ses fournisseurs engagent, dans une première tranche d'investissement, 200 millions d'euros. La stratégie de l'Algérie face à cette filière industrielle aux grands enjeux est claire et précise. Elle consiste à atteindre des objectifs ambitieux sur le moyen et long terme. Les jalons de ce parcours sont d'ores et déjà mis en place avec l'arrivée sur la place de Stellantis qui met la barre haut en proposant d'offrir aux Algériens des modèles au succès mondial établi.

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