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Les prix doivent se stabiliser rapidement

Le poulet «redescend» sur terre

Aussi, l’une des solutions concrètes et urgentes, qui a sanctionné cette rencontre entre les deux parties, est, sans nul doute, la revue à la baisse du prix du poussin à compter d’hier, mardi, rapporte le communiqué du ministère de l’Agriculture.

Les tenants de la filière avicole, en Algérie, veulent bien revenir à de meilleurs sentiments. C'est, en somme, l'accord tacite auquel est parvenu le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, conjointement avec les producteurs de poussins activant dans le secteur de l'aviculture en Algérie. Au centre de cet accord, la réduction du prix du poussin considéré, à juste titre, comme l'un des principaux intrants dans la filière avicole nationale.
La rencontre qui s'est déroulée, avant-hier, au siège de la tutelle, supervisée par le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, Salah Chouaki, a été consacrée à l'examen de la situation de la filière et des prix excessivement élevés des viandes blanches au niveau du marché national. En plus de l'accord obtenu auprès des éleveurs de poussins de chair et de poussins reproducteurs, le secteur songe à lancer la production de cet intrant déterminant dans l'équilibre du marché avicole national. Pour réduire la dépendance de cette filière vis-à-vis du marché extérieur, «le ministère a entamé la mise en oeuvre, sur le terrain, de programmes d'investissement pour la production des matières premières, qui sont actuellement importées», note-t-on encore. Il faut croire que la filière avicole est fortement dépendante des intrants importés (maïs, soja, poussins reproducteurs, vaccins...), dont les fluctuations sur les marchés mondiaux impactent lourdement la situation sur le marché national. Aussi, l'une des solutions concrètes et urgentes, qui a sanctionné cette rencontre entre les deux parties, est, sans nul doute, la revue à la baisse du prix du poussin à compter de mardi, rapporte le communiqué du ministère de l'Agriculture. Ce qui aura, certainement, des répercussions immédiates et concluantes sur les cours actuels des viandes blanches, dont le poulet et la dinde. Il faut savoir, à ce sujet, que l'une des raisons qui ont été à l'origine de la flambée vertigineuse des prix des viandes blanches sur le marché, est la hausse des prix du poussin de chair et du poussin de reproduction.
C'est, en tous cas, l'une des raisons avancées par les représentants de l'association des professionnels du métier, le Conseil national interprofessionnel de la filière avicole, le Cnifa, qui font état d'un prix du poussin allant de 120 DA à 180 DA, dépassant parfois la barre de 200 DA et provoquant, ainsi, une hausse considérable des prix des viandes blanches, produits de large consommation des Algériens. L'autre raison de cette flambée soudaine des cours des viandes blanches, est due, selon les aviculteurs, aux pertes sèches subies par les aviculteurs, des suites du «rebond de la grippe aviaire qui a décimé plus d'un million de poussins», note-t-on encore.
Par ailleurs, il y a lieu de signaler que le secteur de l'aviculture est dominé par une activité informelle, presque archaïque, représentant plus de 70% du nombre global des exploitations existantes, avec plus de 38 600 fermes implantées à travers le territoire national.
En 2019, les statistiques avicoles faisaient état de plus de 5 millions de quintaux de viandes blanches produites annuellement. Celles des oeufs avoisinaient les 6,5 milliards d'unités par an.

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