Exploitation des mines d’Amizour
Le pari gagné du Président
Une industrie minière est en phase de produire un déclic incontestable au sein de l’économie nationale.
Un autre pari de gagné pour le président de la République. En effet, c'est un pas important que celui qui vient d'être franchi par le secteur des mines en Algérie. Il s'agit de l'entrée en exploitation imminente du projet de gisement de zinc-plomb «Tala Hamza» à Oued Amizour dans la wilaya de Béjaïa. Selon des informations émanant du ministère de l'Énergie et des Mines, le ministre Mohamed Arkab procédera, aujourd'hui samedi, en présence des responsables de la société australienne Terramin, Feng Cheng, de la directrice de la société mixte algéro-australienne Western Mediterranean Zinc (WMZ), chargée de la réalisation du projet, ainsi que des cadres du ministère et du secteur minier, à la pose de la première pierre de ce projet structurant de l'industrie minière en Algérie. L'aboutissement de ce projet dont l'entrée en exploitation est imminente, est le fruit des orientations et des engagements du président de la République quant à relancer ce secteur porteur de hautes valeurs ajoutées à l'économie nationale et propulseur de l'industrie nationale. Les convictions du président concernant la contribution du secteur des mines considéré, à juste titre, comme étant la locomotive de l'industrie nationale et une source de recettes supplémentaires, se confirment avec l'attrait suscité par le projet important d'Amizour à l'international, sans oublier les autres projets d'envergure, dont celui de Ghara Djebilet qui devra, à lui seul, constituer le projet stratégique majeur des décennies écoulées. En effet, en raison de la taille de ce projet et du gisement lui-même, l'on s'attend à une transformation majeure rapide de l'industrie minière en Algérie, en attendant l'entrée en exploitation des autres projets dont celui de Tébessa et de Ghara Djebilet, a priori. Le projet des mines d'Oued Amizour devra couvrir les besoins nationaux en zinc et en plomb, en plus d'accroître les commandes étrangères, en vue des exportations vers les marchés mondiaux, particulièrement friands de ces ressources minières. Avec ses réserve de 34 millions de tonnes, le gisement de «Tala Hamza» qui s'étend sur une superficie de 23,4 hectares, prévoit l'extraction annuelle de 2 millions de tonnes de minerai brut, pour produire 170 000 tonnes de concentré de zinc et 30 000 tonnes de concentré de plomb. Contribuant à résorber le taux de chômage, le projet créera quelque 800 emplois directs et plus de 4000 autres indirects. À l'issue de la rencontre accordée par le ministre de l'énergie au PDG de la société australienne Terramin, on apprendra que le projet de gisement de zinc-plomb d'Amizour-Tala Hamza, est en phase de dernières retouches avant l'entrée son exploitation effective. Grâce au leadership visionnaire du président Tebboune, qui a apprécié à sa juste valeur ce secteur générateur de ressources et de valeurs ajoutées considérables, une industrie minière est en phase de produire un déclic incontestable, dans des délais insoupçonnables. Pour ceux qui l'ignorent, plusieurs filières devraient émerger, grâce à l'industrie minière. Il s'agit des industries de fertilisants et des engrais dont les importations enregistrent des budgets importants pour l'état. D'autres filières peuvent également être développées, grâce au transfert de savoir et de technologie, à travers un renforcement du taux d'intégration.
L'Algérie gagnerait à développer ces secteurs névralgiques qui, à terme, devraient permettre au pays de générer des bénéfices supplémentaires à l'export, en développant les industries de transformation. Dans le monde entier, le secteur minier reste l'un des principaux moteurs du développement industriel et de la croissance économique. Faut-il le rappeler, le chef de l'État n'a eu de cesse de tarabuster ses ministres, les walis et les différents hauts responsables de l'État, en vue d'assurer une certaine célérité dans l'exécution des projets inscrits dans le secteur. Sachant l'intérêt et la corrélation du chemin de fer avec l'exploitation judicieuse des mines, il fera preuve d'intransigeance dans le traitement de ce dossier précis. Il ordonnera, en février 2023, lors d'un Conseil des ministres d'accélérer les travaux de raccordement des différentes mines du pays, aux lignes de chemin de fer. Tebboune s'est insurgé alors, contre les délais extrêmement prolongés dans la réalisation des projets de chemins de fer dans le pays.