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Suite à la propagation du coronavirus

Le marché noir des devises s’effondre

C’était prévisible depuis quelques jours, l’effondrement des devises étrangères et, notamment l‘euro devant le dinar, se confirme et s’accentue. Alors qu’il s’échangeait déjà les semaines dernières au taux de 180 DA pour un euro, il touche la barre des 170 DA cette semaine et succombe sans résister aux effets de l’épidémie du coronavirus sur l’économie nationale. Effectivement, depuis les premiers signes d’apparition de l’épidémie, le cours informel de l’euro face au dinar, avait entamé sa chute, répondant aux normes et règles de la Bourse, dont le premier principe est celui de la l’offre et de la demande. à ce sujet, les cambistes du square Port Saïd, ont senti la vague arriver, dès la décision du gouvernement de suspendre les vols vers l’Europe et vers les lieux saints, ce qui se répercutait sur les sources principales de l’écoulement et du change de devise qui faisaient vivre les activités du square Port Saïd qui, par la force des choses, est devenu l’un des indicateurs principaux de l’activité économique. Il faut dire que cette dernière a été plongée dans une léthargie sans précédent suite à l’entrée en application des mesures pour la lutte contre la propagation du coronavirus, mettant les unités de production, de distribution et les petits commerces dans l’obligation de baisser rideau temporairement. Le besoin accru d’échanger des devises pour pouvoir maintenir les activités, s’est carrément estompé avec cette situation, plongeant le marché parallèle des devises dans une situation inédite, celle de la fermeture. Et ce en plus des particuliers qui faisaient régulièrement recours au square dans le but de financer leurs achats de médicaments et ou leurs déplacements, et qui ne représentent plus les clients potentiels d’hier et devant cet état de fait, pour la première fois en Algérie, l’euro ne trouve plus de preneurs. Et pour cause, au demeurant, avec les consignes de confinement partiel appliquées dans la wilaya d’Alger, la placette du square est déserte, le foisonnement et l’effervescence habituels, ont disparu comme par enchantement et la seule bourse active dans le pays à préféré mettre fin à ses activités, comme cela arrive dans toutes les bourses menacées d’ébranlement de la devise. à ce titre, les cambistes et les barons du marché parallèle préfèrent, selon certains observateurs, préserver les taux de change à un niveau qui leurs permettrait de rebondir en cas de reprise.

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