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9 Morts et 6 Blessés suite au renversement d'un minibus à Djanet

Le drame de trop

La durée de la pause et celle de la conduite des chauffeurs sont sous la loupe des autorités compétentes.

Le terrorisme routier fait rage. Ce week-end a été particulièrement meurtrier sur nos routes. Neuf passagers ont trouvé la mort, jeudi dernier suite au renversement d'un minibus assurant la ligne Illizi-Djanet. Le drame s'est produit sur la Route nationale N° 3 (RN 3). C'est ce qui ressort d'un bilan rendu public par la direction locale de la Protection civile. L'accident a également causé des blessures à quatre autres personnes, il avait fait sept victimes sur place.
Les deux autres ont succombé à leurs blessures lors de leur transfert à l'hôpital. La même source a fait savoir que les dépouilles mortelles des victimes ont été transférées à la morgue de l'hôpital de Djanet, alors que les blessés ont été évacués vers la même structure de santé, a-t-on fait savoir. En attendant les résultats de l'enquête aussitôt ouverte par les services compétents pour déterminer les circonstances du sinistre, celui-ci est l'un des plus macabre depuis le début de l'année. Et il n'est pas le premier accident impliquant des bus. C'est le temps de pause et la durée de conduite des chauffeurs qui sont sous la loupe des autorités compétentes, ce qui ressortent d'une série de recommandations faites par le commandement général de la Gendarmerie nationale à l'adresse des autorités compétentes, afin de réduire le nombre d'accidents de la circulation. La concrétisation rapide du projet de régulation de la vitesse au niveau des bus, figure parmi lesdites recommandations.
La mise en place d'un dispositif qui permet de contrôler la vitesse du véhicule, la durée de conduite et le temps de pause est suggéré. L'accident précité fait, en effet, suite à une série de trois, mortels, impliquant des bus assurant de longs trajets. Le dernier en date remonte au 31 août dernier, 10 personnes ont perdu la vie ce jour-là et 42 autres ont été blessées suite au renversement d'un bus survenu sur la RN 6, dans la commune de Moughrar, à la wilaya de Naâma. C'est ce prolongement de la tragédie quia fait que le dossier atterrisse à l'APN. Le dossier des accidents de la route est pris en charge au plus haut sommet de l'État. Il est suivi par le ministère de la Justice. Ce département a mis en place un comité multisectoriel pour réviser et modifier le Code de la route afin de renforcer la sécurité routière. D'autres aspects sont visés dans le cadre de l'amendement de la loi, en l'occurrence la diversité des modes de transport, pour faciliter les déplacements et éliminer les points noirs qui causent des accidents mortels de la circulation. Pour sa part, le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire oeuvre de son côté, en coordination avec ses partenaires activant dans le domaine de la sécurité routière, «à cibler les chauffeurs de bus pour les sensibiliser constamment à la nécessité de respecter le Code de la route». Cela, étant donné que le durcissement des sanctions contre les contrevenants aux règles de la circulation routière ne semble pas suffire à lui seul.

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