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Les exportations en hausse pour 2023

Le boom de la pêche et de l’aquaculture

Le potentiel algérien de production et d’exportation reste en deçà des attentes et moyens alloués.

L'un des secteurs stratégiques sur lequel l'État mise pour diversifier davantage de ressources et créer de la haute valeur ajoutée à l'économie nationale, est sans nul doute, la pêche et les ressources halieutiques. Dans un rapport sur le secteur, le département de Ahmed Bidani, ministre de la Pêche et des Productions halieutiques table sur des prévisions encourageantes et ambitieuses qui pourraient dépasser le seuil des 35 millions de dollars en exportations, d'ici la fin de l'année 2023. Il faut dire que le secteur demeure sous-exploité, étant donné les potentiels naturels dormants et les capacités importantes dont dispose le secteur, suite aux allocations et l'intérêt dévoilé du premier magistrat du pays à cette manne non négligeable. Depuis quelques années déjà, l'Algérie a commencé à développer certaines activités d'exportations en direction des pays africains, notamment telles que les produits halieutiques expédiés, notamment le poisson à «l'état vivant, frais et congelé dont le thon rouge, les crustacés, les mollusques céphalopodes et certaines autres espèces de poisson», annonçait le ministre de la Pêche sur les ondes de «Radio Africa FM». Dans ce cadre, le potentiel algérien de production et d'exportation reste en deçà des attentes, vu que les activités de transformation et l'industrie halieutique n'a pas beaucoup évolué, comparativement aux années passées. Cela, sans compter le cachet traditionnel et petits métiers qui caractérisent la flottille de pêche qui a besoin d'un bon coup de pouce, pour s'arrimer aux standards internationaux. L'allusion est faite à ces industries flottantes nippone et asiatique qui défient toute concurrence mondiale et qui risquent, au demeurant, de mettre à mal les pays à faible potentiel industriel halieutique, en matière de concurrence. Cela est d'autant plus important que l'Algérie mise sur la Zone de libre-échange africaine (Zlécaf) pour écouler ses produits et faire progresser son potentiel export et production. Il va sans dire que le secteur a accompli des efforts considérables, surtout, durant la période de feu Ferroukhi, notamment pour ce qui est du développement de l'aquaculture et de la pisciculture.
Dans ce cadre, il est important de citer cette approche intersectorielle qui est développée par le département de Bidani, en vue d'assurer davantage de synergie avec les autres départements, mais aussi pour développer davantage le secteur. Une approche qui participe dans le renforcement d'une industrie de transformation des matériaux de pêche en Algérie, notamment pour ce qui est de deux produits majeurs, à savoir le thon et les sardines. Il n'est pas vain de souligner que 23 unités industrielles de transformation, produisent environ 20 000 tonnes de produits annuellement. La perspective d'ouverture des banques algériennes dans certains pays africains, semble projeter déjà ce secteur dans une phase d'exploration et d'étude de marché, en vue d'accroître les activités d'export. Sur un autre chapitre, la construction navale devrait être propulsée au-devant de la scène africaine avec ces projections qui sont en cours et qui bénéficient de l'attention des hautes sphères du pays.
La mise à flots de trois grands bateaux de pêche de 35 mètres de long, sans compter les projets en cours pour la fabrication de neuf autres grands navires, renseignent sur cette nouvelle tendance en cours dans le secteur. Aussi, les accords de coopération internationaux, sans compter l'apport des investissements direction étrangers (IDE) sont à même de changer la face de ce secteur porteur de hautes valeurs ajoutées.

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