Loi de finances 2025, intempéries, malaria et barrage vert
Larbaoui à la manoeuvre
En ouvrant le dossier, Larbaoui est censé piloter le processus législatif du PLF 2025, jusqu'à son terme.
L’avant-projet de loi de finances 2025 a figuré en très bonne place dans l’ordre du jour de la réunion du gouvernement, présidé, hier, par le Premier ministre, Nadir Larbaoui. Annoncé par le président de la République comme historique, la loi de finances 2025 sera, aux dires du chef de l’État l’une des plus conséquentes, dans les annales de la République, depuis l’indépendance du pays. En ouvrant le dossier, hier, le cabinet de Larbaoui est censé piloter le processus législatif jusqu’à son terme. C’est-à-dire, présenter le texte au Conseil des ministres et le défendre devant les deux chambres du Parlement. Le communiqué du Premier ministère n’en a pas dit plus.
D’autres points ont été abordés dans cette réunion, dont celui en rapport avec «les mesures prises pour indemniser les personnes touchées par les intempéries qui ont affecté certaines wilayas du Sud dans le courant du mois de septembre». Le gouvernement a entendu une présentation sur le sujet, qui constitue une priorité déjà abordée par le président de la République, lors du dernier Conseil des ministres. Quelques localités du sud du pays ont aussi fait l’objet d’un suivi de la part du gouvernement. Il s’agit de la situation sanitaire consécutive à la déclaration de maladies infectieuses importées. Sur le dossier «le gouvernement a entendu une présentation sur les différentes mesures prises et les progrès réalisés dans les campagnes de prévention et de vaccination pour limiter la propagation des épidémies», rapporte le communiqué.
La communication a traité du «renforcement des capacités des structures et équipements sanitaires et la fourniture des médicaments et vaccins nécessaires», souligne la même source.
On apprendra que le déploiement de l’État «a permis de mobiliser toutes les énergies». Ainsi, «la situation épidémiologique a été gérée selon des protocoles scientifiques». Ce qui a eu comme conséquence directe, la réduction du «nombre de cas enregistrés». Le gouvernement relève que «les efforts se poursuivent pour éliminer cette situation épidémique à la racine». Cela suppose une lutte contre l’immigration clandestine.
Un autre dossier, celui du Barrage vert, considéré, comme un projet d’importance stratégique, dans la vision du président de la République. Abdelmadjid Tebboune a, rappelons-le, insisté pour sa relance et une enveloppe conséquente a été dégagée pour ce vaste chantier. C’est une cause nationale et prioritaire, puisqu’elle intègre la lutte contre la désertification. Pour concrétiser la démarche, «le gouvernement a étudié un projet de décret exécutif précisant la composition, l’organisation et le fonctionnement du Barrage vert». En vertu de ce texte, «un organe de coordination de lutte contre la désertification et pour la réhabilitation du Barrage vert», sera créé.
Enfin, le gouvernement a entendu une communication sur la campagne de labours-semailles 2024/2025, lancée ce lundi 1er octobre.
«Les préparatifs de cette campagne agricole ont été passés en revue, notamment ceux visant à atteindre l’autosuffisance en blé dur à l’horizon 2025 et l’orge à l’horizon 2026, en application des instructions de Monsieur le président de la République», conclut le communiqué du Premier ministère.