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800 brevets d’invention enregistrés en 2023

La matière grise en ordre de bataille

Les conditions sont réunies en vue de la concrétisation des projets d’innovation dans le pays .

L'audace, l'innovation: des maîtres-mots du président de la République à chaque fois qu'il s'est agi du développement du pays en particulier et du continent en général. Le chef de l'État a fait de l'orientation vers l'entrepreneuriat innovant un leitmotiv pour résoudre la problématique de l'emploi, notamment. Les défis de développement dans le continent sont nombreux et «requièrent la création de mécanismes permettant de hisser l'Afrique au niveau de la compétitivité économique à travers une approche reposant sur le renforcement du rôle des start-up au sein des économies des États africains ayant prouvé leur efficacité dans la réalisation du développement durable», avait écrit, le 5 décembre 2022, Abdelmadjid Tebboune dans un message adressé aux participations de la 1ère édition de la Conférence africaine des start-up, lu en son nom par le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane. Une recommandation qui a résonné en Algérie. L'innovation bat incontestablement son plein. Il est prévu l'enregistrement de 700 à 800 demandes de brevets d'invention courant 2023, a fait savoir mardi le directeur de l'Institut national algérien de la propriété industrielle (Inapi). Un chiffre qui a explosé comparativement aux deux années précédentes. Le nombre de «demandes de brevets d'invention déposées auprès de l'Institut est passé de 200 demandes en 2021 à 456 en 2022», a indiqué Abdelhafid Belmehdi dans une déclaration à la presse en marge de la réunion des centres d'appui à la technologie et à l'innovation (Cati) pour la région arabe. Si dans les premiers mois de l'année en cours l'Institut n'a enregistré que quelque 230 demandes, ce chiffre devrait atteindre 700 à 800 demandes d'ici fin 2023, a-t-il assuré. Une tendance à la hausse, qui s'explique par «la réunion des conditions favorisant le développement de l'innovation dans le pays, et les efforts consentis par les structures d'appui en vue de la concrétisation des projets d'innovation», a souligné Belmehdi. Il faut rappeler à ce propos qu'en plus de l'installation du Conseil national de la recherche scientifique et des technologies en tant qu'instance constitutionnelle visant à promouvoir la recherche scientifique dans les domaines de l'innovation technologique et de l'évaluation de l'efficacité des mécanismes nationaux de valorisation des résultats des recherches au profit de l'économie nationale, les efforts consentis par l'État dans ce sens, ont été couronnés par la mise en place de textes juridiques relatifs au plan de développement pluriannuel pour la mise en oeuvre des programmes nationaux de recherche scientifique et de développement technologique. L'Algérie dispose de «véritables et énormes capacités» dans le domaine de l'économie de la connaissance avait souligné, le 29 mars 2021, le président de la République dans une allocution, lue en son nom par l'ex- Premier ministre, Abdelaziz Djerad, lors de l'ouverture des travaux des Assises nationales sur l'économie de la connaissance. Il existe plus de 1 600 laboratoires de recherche répartis sur 109 établissements universitaires, deux centres d'innovation et 12 plates-formes techniques pour les analyses physiques et chimiques, supervisées par plus de 62 000 enseignants-chercheurs et 2 200 chercheurs permanents à travers le pays. L'Algérie compte également «plus de 78 maisons de l'entrepreneuriat et plus de 44 incubateurs jusqu'à ce jour» qui collaborent avec des centaines de start-up, avait indiqué Abdelmadjid Tebboune. Plus récemment, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a fait état de 500 demandes de brevet d'invention enregistrées depuis septembre dernier, outre la création de 7 maisons de l'intelligence artificielle.
L'université algérienne «avance vers la réalisation du triptyque Enseignement supérieur-Recherche scientifique-Innovation, en vue de participer à la création de la richesse conformément aux exigences de la société...», a déclaré le 22 mai Kamel Baddari. Un challenge que la matière grise est prête à relever...

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