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Le président Tebboune ordonne une baisse des prix des transports aérien et maritime

La main tendue à la diaspora

Le chef de l’État a aussi enclenché les grands chantiers à Air Algérie, en demandant de revoir complètement son mode de fonctionnement ainsi qu’une révision profonde de son organigramme. L’heure de la «révolution»?

Un ouf de soulagement pour les émigrés. Ils pourront bientôt revoir leurs familles sans avoir besoin de se... ruiner! En effet, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, vient de satisfaire l'une de leurs principales doléances, à savoir agir sur la cherté des billets d'avion. Lors du Conseil des ministres qu'il a présidé dimanche dernier, le chef de l'État a ordonné la révision des tarifs des transports aérien et maritime, au profit de la communauté nationale à l'étranger. «Cela doit se faire avant la saison estivale», a -t-il insisté auprès du gouvernement. Le président Tebboune a mis l'accent sur le fait qu'il est important que notre communauté nationale à l'étranger voyage sur les compagnies nationales, et ce dans de bonnes conditions. «Il faut donc les inciter et les encourager à opter pour les entreprises de transport nationales», a-t-il souligné. Chose qui passe bien évidemment par l'attractivité des prix. Or, actuellement, les billets d'avion et même de bateau sont considérés comme les plus chers au monde. Ils ont atteint des chiffres records qui frôlent l'indécence. Un Paris-Alger a par exemple, atteint les 1200 euros l'été dernier, soit presque trois fois, un Paris- New York qui, pourtant, est estimé à 8 h de vol! Aujourd'hui, les prix se sont stabilisés autour des 600 euros, ce qui reste tout de même très très cher pour cette destination. Pis encore, avec la forte demande de l'été, on risque de revenir à des billets à 1000 euros, chose que le président de la République ne tolère pas! D'où le fait d'avoir ouvert ce dossier, qu'il suit de très près, en plein Conseil des ministres. Il faut savoir que cette «inflation» qui touche les prix des transports aérien et maritime est due aux restrictions liées à la pandémie de Covid-19. En mars 2020, l'Algérie a complètement fermé ses frontières, avant de les rouvrir 15 mois après. Mais cela s'est fait de façon partielle. Jusqu'à aujourd'hui le trafic aérien en Algérie n'a pas atteint la moitié de ce qu'il était avant le début de la pandémie. Certains experts l'estiment même à moins de 40%, ce qui explique en grande partie le fait que les billets soient aussi chers, puisque la très forte demande dépasse largement la très faible offre. On ne peut donc espérer revoir des prix «normaux» qu'après un retour à la «normale» du trafic aérien. Cette décision présidentielle de révision des tarifs signifie-t-elle un renforcement des vols, voire un retour aux «normes» de l'avant-coronavirus? Déjà, il y a quelques semaines, un premier «déconfinement» des vols a été opéré à travers la réouverture de certaines lignes aériennes et le renforcement d'autres. Aujourd'hui, plus rien ne semble empêcher que les choses reprennent leur cours «naturel», surtout que depuis presque deux mois, les chiffres des contaminations à la Covid-19 sont des plus rassurants. Seuls quelques cas sont recensés chaque jour et les décès sont de plus en plus rares. Que décidera donc le Président? On le saura dans quelques jours. Cependant, cela ne doit pas être l'arbre qui cache la forêt, car, bien avant cette crise sanitaire, Air Algérie était en... crise. Elle se noyait dans de graves problèmes de gestion qui ont été mis en «stand bye» à cause de la pandémie. Or, cette Compagnie nationaleaérienne a besoin d'une «révolution», afin de retrouver son lustre d'antan. Abdelmadjid Tebboune a, dans ce sens, ordonné de revoir l'organigramme d'Air Algérie et son mode de fonctionnement. «Cela, conformément aux normes internationales», a-t-il soutenu, mettant l'accent sur la nécessité d'accorder une grande importance à la situation socioprofessionnelle des pilotes et des techniciens algériens travaillant dans le domaine de l'aviation. Une instruction ferme, afin d'entamer les grands changements qui doivent lui trouver un second souffle, d'autant que la semaine dernière, un grand scandale a éclaté à cause d'une grave «erreur» politique, suite à la gestion hasardeuse des réseaux sociaux et des marchés y afférent, ce qui a coûté son poste à la directrice du marketing. Le président de la République remet ainsi les pendules à l'heure, montrant à son ministre des Transports la voie du changement. C'est l'heure de l'atterrissage...

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