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Indicateurs économiques au vert, réserves de change en hausse et raffermissement du dinar

La machine redémarre

L'Algérie de 2022 présente un tableau très positif. Les clignotants sont au vert, le fonctionnement de l'État se professionnalise...

La rencontre gouvernement-walis, clôturée hier soir par le Premier ministre, a permis de faire une sorte de bilan d'étape des deux dernières années d'exercice de l'Exécutif, d'évaluer le taux de réalisation des chantiers et tracer les perspectives d'un avenir proche. À ce propos, Aïmene Benaberrahmane a rappelé dans son discours les chiffres qui attestent de l'évolution des signaux de l'économie nationale. Il révélera, à propos de l'excédent commercial, que celui-ci est monté à 14 milliards de dollars à la fin août dernier. Il devra atteindre les 17 milliards de dollars à la fin de l'année. Dans cette prouesse du commerce extérieur, les exportations hors hydrocarbures ont déjà rapporté 4,4 milliards de dollars et il est attendu 7 milliards de dollars à la fin de l'année. Ainsi, le Premier ministre qui a mis en évidence une dynamique économique émergeante a annoncé un taux de croissance estimé autour des 4% en 2022. Rappelons qu'en 2014, l'Algérie avait exporté 64 milliards de dollars contre des recettes de 25 milliards de dollars, l'on peut mesurer l'ampleur de l'effort fourni, ces deux dernières années pour aboutir à la situation que vit présentement l'Algérie.
Le gouvernement, dont la mission est de faire tourner la machine Algérie a, selon les propres appréciations du président de la République, réussi certaines réformes et mis en place des process qui, aujourd'hui, amènent les observateurs de la scène nationale, à reconnaître l'émergence d'un mode de fonctionnement de l'État assez proche de ce qui se fait dans des pays développés. Le président Tebboune qui, souvent est très critique sur les ratés de l'Exécutif et ne s'empêche jamais de les pointer du doigt, défend les avancées constatées sur le terrain.
La maîtrise des importations, le développement des exportations hors hydrocarbures et l'assèchement progressif des sources de la corruption constituent en soi autant de preuves de la détermination du président de la République de faire prendre à l'Algérie, la voie de l'universalité en matière de gouvernance et de modernité dans le comportement de l'administration centrale. L'autre preuve de cette volonté, tient dans la consécration de ce nouveau mode de gestion. Plus de 2 ans et demi de fonctionnement de l'État, ce dernier n'a pas cédé à la tentation du populisme. L'on peut dire ce qu'on veut l'inversion des courbes des importations et des exportations est une opération qui déplaît sur certains de ses aspects. Aussi tenir bon était et est toujours un choix dicté par l'intérêt du pays. Aujourd'hui, les premiers fruits cueillis par cette détermination présidentielle est la remontée de la valeur du dinar. Le président Tebboune a donc remporté une grande bataille. Et l'opinion en est témoin. Mais ce n'est pas la seule. En fermant les vannes aux importateurs de tous bords, le chef de l'État n'est pas resté les mains croisées.
Les actions, courageuses faut-il le souligner, de soutien au pouvoir d'achat des Algériens est à mettre à l'actif de Abdelmadjid Tebboune qui aurait pu attendre l'embellie financière avant d'agir sur la fiscalité et le point indiciaire pour provoquer le déclic des hausses des salaires, restés inchangés depuis plus d'une décennie. Plus encore, le relèvement du Snmg et l'octroi d'une allocation chômage viennent compléter des mesures qui ont mis des pans entiers de la société à l'abri de l'extrême pauvreté. Toutes ces actions avaient été menées au moment où les prix des hydrocarbures avaient grise mine. Le Premier ministre a, à ce propos, rappelé que les transferts sociaux ont coûté 5130 milliards de dollars en 2021. Le message est clair et les Algériens l'ont bien reçu. Surtout les 8 millions de citoyens qui vivaient dans les zones d'ombre et qui avaient bénéficié d'un programme de réalisation d'infrastructures, aux premières semaines de la présidence de Abdelmadjid Tebboune.
Il reste que durant ces deux ans et demi, les défis s'accumulaient et prirent la forme d'une pandémie suivie d'une crise économique mondiale, dont les conséquences n'ont épargné personne. Dans le lot des pays, l'Algérie s'en tire parfaitement avec une inflation très proche de celles des pays développés, un marché convenablement alimenté, une économie en croissance, avec en prime une percée des exportations hydrocarbures.
Les indices d'une relance effective de l'appareil productif national sont tous réunis. L'Algérie est un interlocuteur très respecté et très recherché par l'ensemble des puissances de la planète. Que ce soit, les Etats-Unis, l'Union européenne, la Russie ou encore la Chine, les sollicitations politiques diplomatiques et économiques sont très nombreuses.
Cette attractivité qu'exerce le pays auprès de ses partenaires de tous bords, le place au coeur de l'échiquier géopolitique régional et, partant, en fait une destination sûre à tous points de vue. Cette posture s'en trouvera renforcée grâce à la loi sur la promotion des investissements. L'on commence à évoquer des projets plus qu'intéressants susceptibles de hâter l'adhésion du pays aux Brics. Le président de la République en fait un objectif qui sera tenu grâce à un PIB en fort hausse.
Tour cela pour dire que l'Algérie de 2022 présente un tableau positif compte tenu de la conjoncture. Les clignotants sont au vert, le fonctionnement de l'État se professionnalise, le bien-être de la société est le seul véritable objectif annoncé d'ailleurs comme primordial par le président de la République.

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