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Taux de participation au scrutin de novembre

La grande inconnue

Les partis politiques et les indépendants en lice seraient-ils aptes à mobiliser les électeurs, cette fois-ci? C’est la question essentielle qui taraude les esprits.

Les élections approchent à grands pas et bien malin celui qui nous dirait si le votant se déciderait, dans un sursaut de patriotisme ou de folie, d'aller vers les urnes ou, peut-être, parce que tel ou tel candidat a remué ses entrailles.
Ils faudrait se placer dans le contexte, marqué ces dernières années par la démission caractérisée des votants, pour toutes sortes de raisons, au point où le fait d'aller au bureau de vote est devenu suspect. Où, dans des familles entières, on ne trouverait pas une seule personne qui daigne aller voter.
Il est clair que les locales diffèrent par rapport aux présidentielles, au référendum et aux législatives. Il s'agit, là, de la gestion de leurs communes; c'est-à-dire du choix de celui qui va veiller sur l'hygiène des quartiers, qui va réparer les tuyauteries, qui va fermer les crevasses des routes devant leurs maisons... Ils devront réfléchir par deux fois avant de décider du boycott.
À présent, la majorité des partis, à une ou deux exceptions près, a décidé de participer; pareil pour les indépendants qui ont pris goût à l'élection, après le miracle de juin dernier. Ainsi, côté classe politique, tout le monde s'y met. Côté corps électoral, personne ne sait s'il va bouger ou rester indifférent pour les raisons qu'on vient d'évoquer. Il faudra donc convaincre les votants, avec des preuves irréfutables que ceux qu'ils choisiraient rendraient leur quotidien plus vivable. C'est le véritable enjeu. Mais comment s'y prendre?
Dans un article récent, on a tenté d'expliquer le rôle des réseaux sociaux dans l'opération de vote. Ce phénomène nouveau, qui a envahi tous les ménages, sans aucune exception, est aussi une bénédiction quand on le prend du côté opinion publique. En effet, n'importe quel candidat lambda a le loisir de faire un sacré travail de séduction dans sa localité pour séduire, voire convaincre les gens d'aller voter parce qu'ils le connaissent et qu'il ne manquerait pas de tenir parole une fois élu.
Ainsi, les femmes et les hommes qui seront appelés, demain, à relever le défi dans les APC et APW, devront s'engager en allant droit vers les votants en contractant un engagement solennel. Les choses doivent évoluer à ce niveau; sans cela, les votants ne bougeraient pas, parce que les compromissions d'antan seront toujours d'actualité. Il faudra aller au-delà des bonnes intentions.
Dans un passé tout récent, on se souvient comment nos parents se réveillaient très tôt pour se diriger vers les bureaux de vote. Il y avait derrière tout cela une volonté de répondre à un droit de citoyenneté, voire de devoir national, parce qu'ils étaient privés de donner leur avis pendant des siècles et mis dans des conditions de sous-hommes. Maintenant qu'ils ont la chance d'exprimer leur avis, ils le font. Ce n'est plus le même cas pour les nouvelles générations qui ne voudraient plus aller aux urnes pour voter simplement, mais pour faire un choix.

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