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Les exportations de ses services ont augmenté de 83%

La face «cachée» du «Bâtiment»

Le savoir-faire capitalisé par les entreprises algériennes, en termes de conception et de réalisation d’ouvrages, leur ouvre les portes du marché international.

Paroles d'expert. Les entreprises algériennes du secteur du Btph disposent «sans nul doute d'une large expérience acquise à travers la réalisation des vastes programmes de construction lancés par les pouvoirs publics depuis plusieurs décennies», a affirmé le conseiller du directeur général de la Caisse nationale du logement, Saâdane Kadri, dans une analyse publiée dans le dernier numéro de la revue d'information éditée par la Caisse «Bâtisseurs.dz». Ce savoir-faire capitalisé, par ces entreprises, en termes de conception et de réalisation d'ouvrages est certainement exportable, a-t-il souligné, estimant «opportun» d'engager un débat sur cette thématique de l'exportation des services du Btph et des services connexes. D'autant plus que ce secteur a montré des potentialités incontestables. Affichées dans une conjoncture défavorable, en pleine pandémie de Covid-19, elles sont particulièrement remarquables. Le Btph, un secteur d'activité sévèrement impacté par la crise sanitaire montre sa face cachée, celle qui est la moins valorisée: les exportations des services de construction ont atteint 310 millions de dollars en 2020, soit une augmentation de près de 83% par rapport à 2019. L'intervention d'entreprises de travaux algériennes sur des marchés extérieurs peut paraître difficile, notera cependant le conseiller du directeur général de la Caisse nationale du logement. L'essor du développement des exportations du secteur du Btph ne se fera pas sur un simple claquement des doigts. Il passe par un certain nombre de préalables et de conditions à réunir par l'entreprise, d'une part, et par les pouvoirs publics, d'autre part, souligne Saâdane Kadri qui indique que les principales mesures à prendre par l'entreprise à son niveau s'articulent autour de plusieurs axes. Quels sont-ils? Ils tournent autour de la nécessité de réaliser un diagnostic pour évaluer les forces et les faiblesses de l'entreprise et mesurer son aptitude à aller sur des marchés extérieurs. Si le diagnostic ne révèle pas de faiblesses majeures, une stratégie d'exportation est à élaborer par l'entreprise, indique l'expert. Cette stratégie devra tenir compte de plusieurs aspects et intégrer plusieurs paramètres tels que les études des marchés des pays ciblés, l'évaluation des risques du marché ciblé, l'étude de la concurrence, les méthodes de détermination des coûts et de fixation des prix, la maîtrise des réglementations relatives aux passations de marchés en Algérie et dans les pays ciblés, ainsi que la maîtrise des réglementations bancaires dans les pays ciblés et une bonne connaissance des moyens de paiement internationaux, recommande Kadri. La mise en place d'un dispositif spécifique d'encouragement, de promotion et de soutien, y compris financier, doit être assurée par les pouvoirs publics. Il serait donc judicieux de mettre en oeuvre une stratégie nationale de promotion, de diversification et de développement des exportations de services. Elles pourront ainsi contribuer de manière plus significative aux ressources extérieures du pays et à l'amélioration de la compétitivité internationale de l'Algérie, outre son effet d'entraînement sur la croissance des autres secteurs économiques au niveau interne, conclut Saâdane Kadri. Il faut rappeler que lors de la journée d'étude organisée la semaine dernière dans le cadre des «Portes ouvertes sur l'exportation des services», il a été annoncé la création d'une banque algérienne spécialisée dans l'exportation devant faciliter les opérations bancaires et améliorer la qualité des services. 

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