Abdelhafid Bekhouche à partir d’Oran
«La contrebande et la surfacturation, c’est fini!»
Le directeur général des Douanes algériennes a insisté sur l’impératif de s’engager dans le processus de numérisation.
«Plus jamais de contrebande, de tricherie et de surfacturation, la lutte contre ces fléaux est notre affaire.» Tels sont les propos qui ont été tenus par le directeur général de la Douane algérienne, Abdelhafid Bekhouche, lors de la réunion l'ayant regroupé avec les cadres de la douane, celle ci s'inscrit dans le cadre de la visite de travail et d'inspection qu'il a rendue à Oran.
Le même responsable a expliqué que «notre mission est la protection de notre patrie». «Cela relève de notre mission en tant que douaniers», a-t-il expliqué. Mettant en exergue la nécessité de la protection de l'économie nationale, le même haut responsable n'a pas omis au passage de faire part de la mission principale des services douaniers, à savoir la lutte contre les divers fléaux, comme la contrebande, la fraude et la surfacturation, il a tenu à rappeler les orientations des hautes instances du pays en particulier celles du président de la République. Il dira que «nous sommes interpellés à préserver notre économie».
Le directeur général des Douanes algériennes a donné des instructions pour prendre toutes les mesures devant accélérer les relations avec les opérateurs économiques en matière d'opérations d'exportation afin de renforcer le Trésor public en devises fortes et de faciliter l'exportation des produits nationaux vers les pays amis et frères».
Au passage, il a tenu à faire état «de toutes les facilités accordées par la douane en vue des exportations algériennes».
La digitalisation est d'autant plus incontournable à l'aune des transmutations mondiales qu'elle s'impose.
En évoquant cette question, le directeur général des Douanes algériennes a mis l'accent sur «l'impératif pour les douanes de s'engager dans le processus de numérisation». Soulignant son importance pour garantir la transparence, il a plaidé au profit de «la numérisation et les exportations hors hydrocarbures», appelant pour «l'accélération des actions inscrites dans ce chapitre en vue d'exporter les produits algériens en vue de gonfler la Caisse nationale en devise».
Abdelhafid Bekhouche a poursuivi en indiquant que «la wilaya d'Oran, qui revêt des spécifités, est sur le plan économique une deuxième ville du pays, après Alger qu'elle dépasse dans certains cas».
Le directeur régional des douanes d'Oran, Zeroual Chaabane, a, pour sa part, souligné que «la direction consacre tous les efforts pour surmonter les obstacles auxquels se heurtent les opérateurs économiques et les investisseurs et lutter contre toutes les formes de fraude, de contrebande et de criminalité transfrontalière, en s'appuyant de plus en plus sur les systèmes d'information pour accroître et développer les services et les solutions numériques. Sur sa lancée, il a souligné que «la Douane algérienne a été la première à numériser son secteur à travers le nouveau système d'information SAS, qui oeuvre à rendre les frontières intelligentes pour faciliter la circulation des marchandises et des voyageurs».
En se rendant en visite à Oran, le premier responsable de la douane a visité l'Inspection des douanes à Oran-port, point à partir duquel il a souligné la nécessité de généraliser la formation sur le nouveau système d'information pour la gestion douanière. Cette visite lui a, par-là même, servi de tribune pour s'enquérir des conditions d'accueil des passagers et il s'est enquis des différents services et divisions du port d'Oran et d'inspection des installations relevant des services des douanes de l'aéroport international d'Oran.