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Rite du sacrifice, prière de l'Aïd et échanges de voeux

La Commission de la fatwa impose les règles

La Commission relève que ce rituel est invalidé si celui qui sacrifie n'est pas en mesure de réunir les conditions sanitaires et chez celui qui craint la transmission de la pathologie.

La Commission de la fatwa, qui relève du ministère des Affaires religieuses, et des Wakfs, a mis en avant, samedi, l'impératif respect des mesures préventives, en vue d'empêcher l'augmentation de la propagation du Coronavirus. «Les mesures accompagnant la prière du vendredi, doivent être appliquées, dont le respect des horaires d'entrée et de sortie aux mosquées, tout en allégeant la prière de l'Aïd et ses deux prêches» en appliquant quelques précautions relatives à la prière de l'Aïd et au sacrifice du mouton. La Commission a également mis l'accent sur la nécessité d'appliquer le protocole sanitaire: «La distanciation sociale, l'utilisation des masques, la stérilisation des mains, éviter de se saluer avec les mains, l'utilisation des tapis personnels, éviter les regroupements, tout en renforçant les mesures de désinfection, d'hygiène et d'aération dans les mosquées». Pour le rite du sacrifice, la Commission rappelle que cet acte n'est qu' «un rituel de l'Islam et une tradition prophétique, pour celui qui peut se le permettre et non un devoir», à l'unanimité des fatwas des ouléma, notamment en cette crise impactant négativement le pouvoir d'achat». La Commission relève que ce rituel est invalidé si celui qui sacrifie n'est pas en mesure de réunir les conditions sanitaires et chez celui qui craint la transmission de la pathologie, en raison des conditions entourant l'achat et le sacrifice de la bête». La Commission rappelle que l'Aïd se veut «une opportunité de concrétiser les valeurs de solidarité et d'entraide sociale et de compassion à l'égard des nécessiteux, au moyen des viandes des bêtes sacrifiées, d'autant qu'il est préférable d'offrir, en aumône, presque toute la bête». Rappelant la règle religieuse permettant le sacrifice collectif, ainsi que la possibilité pour le croyant, de dédier le sacrifice à des proches, parents, enfants, frères et soeurs etc, la Commission préconise ces solutions «afin d'éviter les regroupements et les rassemblements favorisant la propagation du virus». De même qu'il est permis de confier l'achat et le sacrifice à un abattoir agréé ou à des professionnels, tels que les bouchers, ce qui est plus judicieux pour la sécurité et la prévention contre la propagation de cette épidémie», lit-on dans le communiqué. Dans le cadre de la prévention, la Commission souligne «la possibilité d'effectuer le sacrifice le deuxième, voire le troisième jour de l'Aïd el-Adha», estimant que c'est là un moyen d'éviter les regroupements lors de ce rite. La Commission appelle la société et les comités de quartiers à contribuer à la sensibilisation des citoyens à «éviter d'effectuer le sacrifice au niveau des espaces et des rues que les pouvoirs publics s'emploient à désinfecter». Elle préconise, d'autre part, «la désinfection impérative du matériel d'égorgement et d'écorchage en évitant leur échange ou emprunt» et recommande de «réduire le nombre de participants à l'opération du sacrifice». La Commission souligne, enfin, l'obligation du port du masque durant toutes les étapes, de l'achat jusqu'à la fin de l'opération du sacrifice, exhortant les citoyens à éviter les réunions, les visites familiales, les déplacements aux cimetières, et à recourir aux nouveaux moyens de communication pour l'échange de voeux.

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