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Paiement électronique instantané

La Banque d'Algérie s'y prépare

Une conférence de deux jours a traité de l'«Open Banking» en Algérie.

En prévision des dispositions prises pour réaliser les objectifs de l’inclusion financière et améliorer l’accès aux services bancaires, la Banque d’Algérie (BA) se prépare au lancement d’un projet de paiement électronique instantané, a affirmé le vice-directeur général du Centre de pré-compensation interbancaire (CPI), Nabil Dahia. Intervenant au second jour de la Conférence internationale de haut niveau sur les paiements numériques en Algérie, Dahia a indiqué notamment que «le paiement instantané est un système permettant d’effectuer des transactions financières par voie électronique, qui permet de transférer la valeur de la transaction en temps réel sur le compte du commerçant au lieu d’attendre 72 heures, comme c’est le cas pour l’heure. Le représentant du CPI a souligné que, dans la première phase du projet de paiement instantané, «les avancées technologiques des systèmes de paiement instantané (IPS) et les tendances qui façonneront son avenir ont été prises en compte, tout en définissant les objectifs, les techniques de base et la conception d’une architecture évolutive et compatible avec les systèmes actuels».
C’est, a-t-il expliqué, «un système de paiement instantané inclusif et équitable qui exige une infrastructure numérique solide qui garantit la continuité et la rapidité du service, tout en assurant les plus hauts niveaux de sécurité et de confiance». Il y a lieu d’informer que des experts et des responsables dans le domaine des finances et des banques ont insisté sur l’importance d’adopter les nouveaux services financiers, particulièrement ceux effectués via les smartphones, tout en se focalisant sur le développement de systèmes de paiement innovants. À cet égard, le professeur d’économie Nazim Sini a affirmé que le téléphone mobile est devenu «une fenêtre vers la réalisation de l’inclusion financière en faveur des différentes catégories, notamment les plus vulnérables».
Évoquant les indicateurs phares de l’inclusion financière à travers le monde, Sini a affirmé que 25% de la population mondiale ne sont pas bancarisés, contre 51% en 2014, ce qui reflète «une grande amélioration de la couverture financière mondiale, alors que la situation est différente en Afrique, où seulement 55% de la population sont bancarisés». Il a regretté que «la région Mena ait le taux le plus bas de bancarisation». «Pour l’Algérie, a-t-il dit, il faut encourager l’adoption des technologies financières et la lutte contre toute forme de la bureaucratie et améliorer les infrastructures des réseaux de télécommunications en vue de réussir l’inclusion financière».
L’«Open Banking» permet aux banques de partager les données des clients avec une tierce partie, leur permettant de bénéficier d’un éventail de services via des applications, a-t-on expliqué. Tarik Benbahmed, cadre au ministère de l’Économie de la Connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, a appelé à évaluer les choix et tout ce qui est approprié au marché algérien en matière de l’«Open Banking» dont les volets législatifs et réglementaires.

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