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2 accidents de la route font près de 30 tués en une journée

L'impitoyable faucheuse

Le terrorisme routier mis en sourdine par la pandémie de coronavirus peut se révéler plus meurtrier que la Covid-19.

Les accidents de la route ont volé la vedette au Sars-cov-2. Ils ont fait près de 30 tués en une journée. Dix-huit personnes ont trouvé la mort dans la wilaya de Constantine et neuf autres entre Reggane et Bordj Badji Mokhtar, dans la soirée du 9 juillet. Pratiquement, trois fois plus que ce tueur en série qui, à l'heure actuelle redouble de férocité. Il faut rappeler que la Covid-19 et les accidents de la route, dans un étrange mano à mano, arrachent des vies pratiquement à égalité. Le Sars-cov-2 a fait plus de 2 800 morts depuis le mois de mars 2019, alors que plus de 2 400 décès et plus de 20 000 blessés dans plus de 16 000 accidents de la route, ont été enregistrés durant les 10 premiers mois de 2020, selon un bilan qui date de janvier 2021. Une hécatombe! Le phénomène semble avoir repris du poil de la bête depuis la décision prise par les pouvoirs publics, de lever pour certaines wilayas, le dispositif de confinement et de l'alléger pour d'autres. Ce qui augure d'un retour aux comportements irresponsables, l'excès de vitesse, la transgression du Code de la route, annonciateurs d'une augmentation des accidents de la route. Les routes algériennes tuent quelque 4 000 personnes annuellement, malgré les appels à la vigilance. La vitesse, l'alcool au volant, le non-respect du Code de la route, constituent le bras armé de la délinquance routière. Nos routes sont devenues des tombeaux à ciel ouvert. Les voitures, les camions, les bus de voyageurs, les motos...des cercueils ambulants. L'Algérie se vide de ce qu'elle a de plus précieux: ses forces vives, ses enfants. Une fin tragique. Elle alimente une comptabilité macabre, qui donne des sueurs froides et occasionne des traumatismes indélébiles pour les proches des victimes. Le facteur humain serait la principale cause de ces accidents, selon le constat formulé par les services compétents de la Dgsn (Direction générale de la sûreté nationale), qui n'a de cesse d'appeler les usagers de la voie publique et de la route, à faire preuve de prudence et de vigilance lors de la conduite, à respecter le Code de la route, à éviter l'excès de vitesse et à veiller au contrôle régulier de leurs véhicules, pour la sécurité de tous. Des recommandations qui, vraisemblablement, n'ont pas été entendues. Cela se paie cash!
Malheureusement en vies humaines. A qui la faute? Quelles sont les causes de ces drames? L'excès de vitesse, les dépassements dangereux, les mauvaises manoeuvres, le non-respect de la distance de sécurité et le manque de vigilance des piétons, ont été identifiés comme étant les principales causes de ces tragédies. Elles se sont traduites par le décès de 4 000 Algériens, en moyenne, par an. Une comptabilité macabre qui ne semble pas être prête à prendre fin. Ce qui s'est passé dans la nuit de vendredi dernier, confirme que les familles algériennes sont malheureusement constamment exposées à ce fléau. Un drame humain, qui occasionne de surcroît un coût financier exorbitant avec des rescapés qui doivent vivre avec des séquelles irrémédiables, qui font d'eux des handicapés à prendre en charge pour le restant de leur vie. Une tragédie que partagent leurs proches et la société en général. Faut-il donner un autre coup de vis à la législation?. Une question qui s'impose, car l'entrée en vigueur du permis à points n'a visiblement pas servi à faire reculer significativement le nombre d'accidents et surtout de victimes. La série noire continue. 

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