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Débusquer la part de l’informel dans le PIB

L’État veut aller vite

La ministre s’attend, en effet, à «avoir des résultats d’ici au moins le mois de septembre 2023, surtout pour la stratégie nationale des statistiques».

En matière de statistiques et de données économiques et sociales, le gouvernement veut aller vite. C'est ce qui ressort des déclarations de la ministre de la Numérisation et des Statistiques, Meriem Ben Mouloud, qui a signalé, en marge de la tenue, hier à Alger, de la deuxième session extraordinaire du Conseil national de la statistique (CNS), l'urgence d'élaborer les feuilles de route de la stratégie nationale de développement des statistiques. Elle a dans la foulée, souligné la nécessité de raccourcir les délais d'exécution «des actions importantes pour l'amélioration du système statistique national (SSN)». En clair, les pouvoirs publics n'entendent plus avancer à tâtons dans l'élaboration des politiques économiques et sociales nationales. Ils suivent de près nombre de dossiers relatifs aux statistiques, et sur lesquels travaille, justement, le département de Meriem Ben Mouloud. Ce 6 juin aura été une journée marathon pour les experts qui ont planché sur ce brûlant dossier aux enjeux décisifs sur l'économie nationale. La ministre s'attend, en effet, à «avoir des résultats d'ici au moins le mois de septembre 2023, surtout pour la stratégie nationale des statistiques», de même qu'elle a fait état de la présentation des résultats des travaux menés par les groupes installés pour la mise à jour de l'année de base du produit intérieur brut (PIB), ainsi qu'à l'intégration de l' «économie non Observée» dans l'élaboration des comptes économiques. En clair il s'agit, de débusquer la part de participation de l'économie informelle au fameux PIB. À propos des travaux qui ont émaillé cette 2e cession extraordinaire du CNS, Mme Ben Mouloud a indiqué: «Nous avons discuté avec les représentants des différents secteurs autour des canevas dont ils ont été destinataires, dont les modèles mathématiques pour la récolte des données», Mme Ben Mouloud aura surtout été à l'écoute des besoins de ses vis- à- vis en matière de données statistiques.
Autant dire que les outils statistiques sont là pour permettre à l'État de ratisser large pour arrêter les différents composants de cette économie non observée ou «cachée» et qu'il est, désormais, pertinent de prendre en compte dans le calcul du PIB.
Mme Ben Mouloud a indiqué, également, lors de son allocution, que la tenue de cette deuxième session extraordinaire du CNS s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par son département «afin d'activer et de dynamiser cette instance pour lui permettre d'en faire un cadre efficace de concertation et de coordination entre les différents secteurs et acteurs du
SSN». Elle a en outre tenu à souligner que le gouvernement accordait «une place particulière» au développement et au renforcement du SSN «comme moyen efficace et effectif d'élaboration, de suivi et d'évaluation des politiques publiques économiques et sociales, tout en veillant à la prise en compte des technologies numériques dans les filières statistiques».Elle a rappelé, à ce titre, les nombreux dossiers liés au domaine de la
statistique, sur lesquels travaille actuellement son département, à l'instar de développer une plate-forme numérique dynamique pour les statistiques et la mise à jour de l'année de référence du PIB.

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