{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Lutte contre la criminalité

L'État fixe les nouvelles priorités

Les mesures à l'encontre de toute personne attentant à la sécurité et la stabilité de la société, à la quiétude du citoyen ou à l'économie nationale et la santé publique doivent être prises.

Devant l'ampleur des conséquences graves engendrées par les actes de criminalité en recrudescence, l'État ne pouvait que sévir. Le nombre de morts déploré sur les routes, dans les incendies, et dans les méandres des fléaux meurtriers, donne froid au dos. Au même titre, les préjudices financiers, et les crimes économiques qui remontent à la surface témoignent du passage corrosif des anciennes gouvernances, de l'anarchie et de l'impunité outrancière. Désormais, les nouvelles priorités de la justice algérienne se confinent dans l'instauration d'un État de droit, fort, qui viendra acter la rupture avec ces anciennes pratiques. L'objectif étant de procurer au citoyen la sécurité et la confiance nécessaires pour établir un rapprochement réel avec les institutions de l'État. C‘est dans cette optique que le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabbi a appelé ce samedi, les procureurs généraux à «prendre les mesures nécessaires à l'encontre de toute personne attentant à la sécurité et la stabilité de la société, à la quiétude du citoyen ou à l'économie nationale et la santé publique, y compris la spéculation, les accidents de la route, l'atteinte aux biens publics, les incendies et le trafic de drogue» Il faut dire, que tout l'édifice de l'Algérie nouvelle repose sur cette ossature judiciaire. Erigée en priorité absolue, la présence de l'autorité de l'État sur le terrain est plus que jamais requise pour rétablir l'ordre et conférer aux institutions nouvellement installées, les conditions optimales pour un fonctionnement et un rendement efficients. Il y va de la réussite des réformes engagées dans tous les secteurs. C'est dans cet ordre d'idées que les priorités du secteur de la justice, s'articulent autour de l'impératif d'apporter de la crédibilité, de la transparence, et surtout de l'efficacité aux autres secteurs. Seule alternative pour engendrer des changements profonds susceptibles d'instaurer une stabilité palpable par les citoyens. Autrement dit, l'application de nouvelles orientations judiciaires, contribuera à signifier avec force l'émergence d'une nouvelle ère, où l'atteinte aux principes fondamentaux de la nation, et à la dignité des citoyens, seront considérés comme des crimes, et non comme de simples délits. C'est dans ces termes, que le ministre de la Justice est longuement revenu sur l‘importance de «la lutte contre la criminalité grave, la prise en charge du citoyen étant un acteur principal de la réforme judiciaire, la valorisation de la ressource humaine, le recouvrement des amendes et des coûts judiciaires et autres». Cela étant, la tâche pour aboutir à ces résultats demeure des plus ardues, dans la mesure où l'installation de nouveaux paradigmes implique le passage aux nouvelles technologies de gestion. À ce titre, la numérisation reste de loin, l'outil et le moyen le plus efficace de lutte contre ces crimes. D'ores et déjà adoptée comme programme central des actions de reformes, cette dernière, s'articule, selon le ministre autour, de «l' aspect sécuritaire en matière de systèmes informatiques en plus de l'activité judiciaire et le recouvrement des fonds dus à l'État, à travers la liquidation des amendes, des dépenses judiciaires et des cautions outre le pouvoir de disposer des bien saisis, notamment les véhicules».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours