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Pour apurer les dettes des entreprises publiques

L’état débourse 200 milliards de dinars

Des mesures de rationalisation des dépenses sont envisagées par les pouvoirs publics.

L'état algérien maintient ses engagements envers les entreprises publiques, notamment celles en difficultés financières et de gestion.
En effet, la loi de finances 2024 vient de confirmer cette option prise par le gouvernement de Aïmène Benabderrahmane, en réservant une enveloppe financière de 200 milliards de dinars. Une aide financière conséquente destinée à apurer les dettes des éntreprises publiques économiques confrontées à des difficultés financières, surtout. Cette nouvelle aide financière s'effectuera, notamment, à travers une réduction du taux d'intérêt, dont le montant global avoisinerait les 170 milliards de dinars, dont 40 milliards de dinars seront destinés à prendre en charge les assiettes foncières. Il s'agit, en fait, de couvrir une partie des dotations initiales de ces institutions économiques et de la prise en charge, par l'intermédiaire du Fonds national d'investissement, des intérêts sur les prêts contractés par ces entreprises publiques. Pour le gouvernement qui agit, sur instructions du président de la République, la mesure vise à stimuler l'économie et à améliorer la viabilité financière des institutions économiques publiques.
En effet, selon le Premier ministre qui s'adressait aux élus de la nation, «Cette mesure vient contribuer à l'amélioration de la performance financière et à la pérennité des institutions économiques». C'est le Trésor public qui serait chargé de fournir ces aides financières soumises toutefois, à certaines conditions.
La loi de finances 2024 stipule que ces transferts financiers seront orientés, principalement vers l'amélioration des performances des établissements public, à caractère industriel et commercial, notamment. Ainsi, une nouvelle stratégie pour évaluer et relancer les institutions économiques publiques, en vue de les arrimer sur la voie de la croissance économique, selon les termes du Premier ministre. Visiblement, la problématique de l'absence d'un management moderne et une mise à niveau technologique adaptée, semble être bien ancrée dans les us des entreprises publiques.
Une tare de gestion qui conforte les différents spécialistes opposés à ce maintien sous perfusion d'un nombre important d'entreprises publiques, dont «une bonne partie est devenue un énorme gouffre financier pour le Trésor public». Bien qu'une partie ait évolué selon les standards recommandés, les entreprises publiques souffrent, de manière générale, de l'absence d'une politique managériale adaptée et d'une vision marketing rénovée et nouvelle. Cela, bien que la stratégie énoncée stipule qu'un plan d'évaluation est prévu, en vue de réformer la gouvernance de ces institutions publiques en souffrance. Nonobstant ces aspects, somme toute importants, ils sont nombreux les spécialistes à recommander des solutions difficiles, voire mêmes radicales visant à décharger l'Etat de ce fardeau devenu lourd, au fil des années. D'autres experts, par contre, approuvant ces mesures les conditionnent, cependant à certaines mesures corollaires, dont l'assujettissement des managers à des contrats de performance et d'autres aspects non moins importants. L'ouverture du capital des entreprises publiques en souffrance, notamment via la Bourse, figure également parmi les propositions fournies par les experts et les opérateurs, en vue de résoudre cette problématique. En tout état de cause, un plan d'action sera mis en branle, selon le Premier ministre, visant à réformer la gouvernance de ces entreprises publiques.
Ainsi, les contrats de performance et d'efficacité seront «basés sur des critères précis et les objectifs obtenus, servant de référence pour évaluer les performances des cadres dirigeants.» Une mise à niveau managériale et technologique radicale, visant à bannir les réflexes d'antan et les pratiques révolues. Des mesures de rationalisation et de contrôle rigoureux des dépenses et des frais de gestion, à travers des mesures draconiennes envisagées par les pouvoirs publics, à travers des mécanismes établis. Des mesures d'amélioration du management, sont au nombre de six touchant à l'amélioration des coûts liés aux missions, au transport, aux frais de réception, au loyer, à l'entretien et aux réparations.
La numérisation des différents process de gestion, figure également en pole position et devra être de mise dans le management, notamment pour ce qui est des réunions et des assemblées des collectifs des cadres dirigeants. Des audits devront être menés, afin de réduire au maximum les dépenses inutiles.
Toutefois, recommandent les économistes, la rénovation du management public reste la pierre angulaire sur laquelle se basera toute réforme.

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