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Des morts par dizaines à Tizi Ouzou

L’effroyable ambiance de la Covid-19

Après Takoucht, à Bouzeguène, plusieurs autres villages décident d’un confinement total

C'est la peur. La mort rôde partout. Dans les villages les plus reculés, y compris les chefs-lieux de daïra, le ton n'est plus à l'ambiance des joies des fêtes ou de la plage, mais à la détresse imposée par la pandémie. La riposte à cette pandémie s'organise parmi les citoyens qui décident, ainsi, de ne pas se laisser faire. Des villages se confinent, sous l'organisation de jeunes gens, alors que des marchés hebdomadaires sont fermés à travers de nombreuses communes. Le virus doit être repoussé à tout prix. En effet, après Takoucht, dans la région de Bouzeguène, ce sont des dizaines de villages qui se retranchent dans le confinement total. Comme aux premiers jours de la pandémie, les villageois se réunissent et décident, à l'unanimité, de rester chez eux durant une période indéterminée pour freiner la propagation de ce variant qui est le plus rapide depuis l'apparition de la pandémie. A Irdjen, Ouacifs et Timizart, à titre d'exemple, les citoyens de plusieurs villages, en coordination avec les autorités locales et le président d'APC, ont plutôt penché pour un confinement d'une durée de 15 jours. Hier, c'était au tours des marchés hebdomadaires d'être fermés jusqu'à une date indéterminée. À Aghribs, le président d'APC, en collaboration avec les autorités sanitaires, les services de sécurité et les populations, a pris la décision de fermer le marché hebdomadaire du chef-lieu. Agouni Oucherki a pris effet de cette décision depuis hier, dimanche. Pareil pour le marché hebdomadaire d'Aïn El Hammam, qui a été fermé depuis hier, suite à la décision de l'Assemblée populaire communale, en collaboration avec les services concernés au niveau de la daïra. Par ailleurs, parallèlement à ces décisions fermes, d'aller vers un confinement total et volontaire, les villages se mobilisent pour venir en aide aux structures de santé, surtout en ce qui concerne la pénurie des concentrateurs d'oxygène. À Tigzirt, l'hôpital, complètement dépassé par ce manque, a vite trouvé de l'aide parmi les citoyens des villages de la région du littoral qui ont lancé des quêtes pour l'acquisition des concentrateurs en question. Comme à l'accoutumée, les citoyens de la région résidant à l'étranger sont sollicités pour participer, surtout financièrement, aux opérations d'acquisition de ce matériel qui sauve des vies. 

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