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Oran

L’eau pluviale partout

La circulation automobile est, dans plus d’un point, bloquée et sérieusement perturbée au niveau de plusieurs autres.

Après les effondrements et le vieux bâti, les eaux pluviales. Un sérieux problème se pose, depuis des lustres, dans cette wilaya que l'on veut transformer en métropole méditerranéenne, Oran. Que nenni! Il aura fallu 10 minutes seulement de pluie pour que les habitants de la deuxième capitale du pays assistent, impuissants, à l'écoulement des eaux pluviales partout dans les rues et ruelles, inondant les routes et obstruant la circulation automobile, en plus du risque d'infiltration des eaux dans les habitations. C'est le constat relevé, hier, un peu partout dans plusieurs coins et recoins, cités, ronds-points et routes d'Oran, de l'Est à l'Ouest. Les habitants ont eu les pieds plongés dans l'eau en un temps record. Tout a commencé aux premières heures de la journée d'hier, lorsque des petites pluies, clémentes, se sont mises à tomber sur l'ensemble des localités de la wilaya, avant de s'intensifier et prendre de l'ampleur, provoquant plus de peur que de mal, un peu partout, dans les quatre coins de cette contrée. À l'est d'Oran, très précisément sur la RN 11, reliant El Bahia à Mostaganem, la circulation est bloquée au niveau de l'axe routier Gdyel-Hassi Mefsoukh. Pour cause, une gigantesque coulée de boue a complètement bloqué ce tronçon. Idem à Bir El Djir, notamment dans le chef-lieu de la commune. Plusieurs axes routiers et autres ronds- points ont été envahis par les eaux pluviales, charriant dans leur sillage un tas d'immondices et autres déchets. La circulation automobile est, dans plus d'un point, bloquée et sérieusement perturbée au niveau de plusieurs autres. Le même constat est relevé au niveau des quartiers populaires géants de Sidi El Bachir et de Belgaid. Un peu plus bas, très précisément au niveau de la cité Emir Abdelkader, ex-Bernandville, les eaux pluviales ont soudainement changé le look de ce quartier, pourtant si paisible. Le même scénario s'est simultanément reproduit au niveau des ronds-points de Morchid jusqu'au giratoire des HLM, avant d'entamer la descente menant vers les deux anciens quartiers de Carteaux et de Gambetta, administrativement rattachés à la délégation urbaine d'Es Seddikia. La place à kiosques de Gambetta, connue sous l'appellation de Placetta, est, elle aussi, inondée. Dans le centre-ville, la situation n'est pas en reste. De Sidi El Houari, jusqu'à Plateau, en passant par la rue des Jardins, la rue Philipe, Derb, place du 1er Novembre (ex-place d'Armes), Boulevard de Maâta (ex-Valéro) et Boulevard de Mascara, l'eau coulait à flots, à telle enseigne que son niveau a atteint celui des trottoirs. Ainsi donc, les habitants de la ville d'Oran, très précisément ceux du centre-ville, risquent de vivre une surprise plus ou moins fâcheuse en tombant subitement sur un tracas indésirable. Pour cause, les eaux, coulant sous les immeubles, reviennent en force à chaque petit changement climatique ou encore à la faveur de petites trombes comme c'était le cas hier. Un sérieux problème est posé: l'eau fissure les soubassements des immeubles du centre-ville, dont la majorité, frappée par le craquèlement et la fissuration, constitue un danger multiforme pour les occupants. L'eau s'infiltre dans la quasi-totalité des habitations situées au rez-de-chaussée des bâtiments. Il faut rappeler que cette ville est bâtie entre deux oueds. Le premier, qui est le ravin blanc, termine sa trajectoire au Front de mer, dans le côté ouest de la ville, tandis que le second est l'énigmatique vieux oued Rouina, traversant le centre-ville, dont l'un des itinéraires a été bouché au niveau de Gargantua, tout près du Palais de la culture. Ce n'est que le début. 

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