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Annaba

L'annexe de l'état-civil surchargée

Le personnel exerçant dans cette annexe est frappé de plein fouet par la pandémie de Covid-19.

Censé rapprocher l'administration du citoyen et améliorer le service public, l'annexe de l'état- civil relevant de la mairie d'Annaba subit, aujourd'hui, l'impact de l'inconscience démesurée des citoyens. Ces derniers qui, en foulant au pied les mesures de protection contre la propagation de la pandémie, sont, le moins que l'on puisse dire, coupables de la dégradation de la situation sanitaire.
En effet, l'incivisme, l'indifférence et le manque de respect envers autrui à occasionné une flambée de cas de contaminations au sein des préposés des guichets de l'annexe de l'état- civil à Annaba. Situation retenue à l'actif du transfert de la quasi-totalité des guichets de l'état- civil du siège de l'APC, à cette annexe qui se retrouve avec une grande charge de travail. Le flux citoyen sur cette annexe a provoqué une forte pression sur le personnel des guichets qui a du mal à satisfaire la demande. En conséquence, le personnel se retrouve contaminé à la Covid-19. On enregistre 14 cas positifs au virus transférés à l'hôpital, dont des femmes enceintes. devant cet état de fait, la hiérarchie fait la sourde oreille, pour ne pas dire, adopte la politique de l'autruche, face à l'endurance que mène ce personnel livré à lui- même, au sein d'une grave situation sanitaire et une anarchie distinguée. Un constat suscitant beaucoup d'interrogations quant au maintien en service de cette annexe et des préposés des guichets visiblement épuisés par l'absence de leurs collègues contaminés et effrayés par la crainte de la contamination et, surtout déçus par l'indifférence de leur tutelle à leur égard. Il suffit de faire un tour du côté de cette annexe, sise rue Okba Ibn Nafaa au Champ de Mars Annaba, pour constater l'ampleur du danger qui plane sur les employés et du laxisme des responsables communaux. Des files interminables d'administrés devant l'entrée principale de ladite annexe sans respect des mesures de protection sanitaire. Les agents, qui tentent tant bien que mal de juguler ces files indiennes, sont dépassés par l'incivisme et l'inconscience. «Cette affluence citoyenne sur les services de l'état -civil perdure depuis plus de 2 mois», a fait savoir Karim Bourai, chef de service de l'annexe du Champ de Mars. «Depuis l'annonce de l'allocation chômage par l'État, c'est la déferlante des demandeurs d'extraits de naissance», nous dit-il. À ceux-là, s'ajoutent, note notre interlocuteur, les retraités qui renouvellent leur dossiers de retraite et ceux affiliés au filet social pour le couffin du Ramadhan. Le même responsable a, également, souligné l'emplacement de l'annexe, située sur l'axe de passage de la station intercommunale«Couche Noureddine» et la station de taxi d'El Hadjar, Sidi Amar et El Bouni. Les administrés préfèrent passer par cette annexe de l'APC au lieu de se rendre dans les antennes de leur commune, a-t-il dit. En somme, faire d'une pierre, deux coups, retirer les pièces d'état- civil et faire les courses dans la même trajectoire.
Au-delà de la menace sanitaire qui pèse sur le personnel administratif de cette annexe, c'est les comportements citoyens dépourvus de valeurs morales (insultes, propos déplacés) manifestés à l'égard des préposés des guichets!

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