Faid reçoit la secrétaire exécutive de la CESAO
L’Algérie, portail sur l’Afrique
Les deux parties ont évoqué la possibilité de «la mise en place d’un programme de coopération».

Forts de résultats plus que probants et d'avancées économiques indiscutables, ces dernières années, l'évolution de l'économie nationale se ressent également sur le front extérieur.
À l'image de la rencontre, ce mercredi, du ministre des Finances, Laâziz Faid avec la secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale des Nations unies pour l'Asie occidentale (CESAO), Rola Dashti, où les deux parties ont évoqué la possibilité de «la mise en place d'un programme de coopération devant permettre de contribuer au renforcement des capacités institutionnelles et de promouvoir les bonnes pratiques de gestion qui pourraient soutenir le développement économique de notre pays». Il est clair que cette audience renseigne sur l'intérêt que porte cette organisation onusienne à l'appui du développement de ces pays membres, notamment dans le cas de l'Algérie qui a connu un bond inédit en matière de réformes et de restructuration des secteurs stratégiques.
Un intérêt qui met en avant les étapes importantes franchies dans le domaine de la gestion budgétaire, de la numérisation, et de la réorganisation des mécanismes administratifs et juridiques.
Des arguments qui permettent à l'Algérie de jouer pleinement son rôle de portail économique sur l'Afrique, et de renforcer sa position sur la scène économique internationale. C'est dans ce sillage, que Laâziz Faid est longuement revenu sur «les principaux axes de réformes des entreprises dans le secteur des finances, particulièrement dans le domaine budgétaire, visant à accroître la transparence, l'efficacité et la durabilité dans la gestion des ressources, en mettant l'accent sur une gestion ciblée par les résultats».
Il faut dire que les actions de réformes et les objectifs fixés pour une relance efficiente, se sont essentiellement articulés autour de la restructuration institutionnelle profonde, où les nouveaux paradigmes de gestion et de développement découlent d'une nouvelle vision axée sur la concrétisation des objectifs centraux en l'occurrence, le renouvellement des bases de gestion, la diversification des ressources financières et la réalisation des transitions économique et énergétique.
À ce titre, l'obligation de résultats et l'application rigoureuse des orientations adoptées par les pouvoirs, ont été au centre des actions de réformes. D'où la présence, aujourd'hui, d'une attractivité et d'une crédibilité en perpétuel développement de la destination «Algérie». C'est précisément ce qui détermine, notamment dans cette phase sensible de développement, les nouvelles directions économiques, imposées d'une part, par la nécessité de valoriser les acquis et les avancées réalisées, et d'autre part par l'importance de saisir les opportunités en or, de croissance qui se présentent à l'Algérie dans le sillage d'un renouvellement imminent de l'ordre économique mondial.
Dans ce contexte, Rola Dashti a souligné «les défis auxquels font face les pays de la région, notamment en matière de diversification économique, seule, à même de garantir la pérennité du financement de développement». Exprimant «la disponibilité de la CESAO à partager avec l'Algérie des outils et des instruments se rapportant, notamment aux dépenses sociales et à la budgétisation des objectifs de développement durable».