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Pour pallier le déficit hydrique

L’Algérie mise sur le dessalement

L’implication du ministère de la Défense nationale dénote l’importance du secteur des ressources en eau , devenu par la force des choses, une question de Sécurité nationale.

Pour tenter de résorber la crise de l'eau, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné d'accorder la priorité absolue aux projets de ressources en eau non conventionnelles afin de renforcer les réserves en eau potable, et rationaliser sa consommation. Lors du Conseil des ministres qu'il a présidé, hier, le chef de l'Etat a souligné la nécessité de doter définitivement le secteur d'une politique éclairée sur la base d'un plan coordonné et scientifique de production et de gestion des ressources en eau. Pour ce faire, Abdelmadjid Tebboune a exhorté le ministère des Ressources en eau de charger un bureau d'études ou une commission composée de cadres du secteur d'un audit des opérations de distribution et de consommation d'eau. À cet égard, le chef de l'Etat a donné des instructions pour procéder, dans les plus brefs délais, au lancement de projets de dessalement de l'eau de mer à l'Est, l'Ouest et le Centre du pays. «Des projets pouvant s'élever à cinq grandes stations d'une capacité de production de plus de 300 000 m3/jour chacune» selon le communiqué de la Présidence. Instructions données lors du Conseil des ministres tenu en mai dernier au cours duquel le président Tebboune avait ordonné «la réalisation de nouvelles stations de dessalement de l'eau de mer en tenant compte de la rapidité de réalisation et du choix stratégique des sites», «l'activation de toutes les lignes des stations de dessalement de l'eau de mer en vue d'augmenter les réserves en eau» et «l'interdiction d'exploitation des eaux souterraines dans la plaine de la Mitidja et leur utilisation exclusive dans l'irrigation agricole dans la région». Au terme du Conseil des ministres, le président de la République avait ordonné «la création d'une Agence nationale de supervision de la gestion des stations de dessalement de l'eau de mer, sous la tutelle du ministère de l'Energie». À ce sujet, le chef de l'Etat a mis l'accent, hier, sur la nécessité de «poursuivre la coordination entre les secteurs de la Défense nationale, de l'énergie, de l'agriculture et des ressources en eau en vue de mettre en place une stratégie efficiente et définitive à même de résoudre la crise de l'eau». Ainsi, l'implication du ministère de la Défense nationale dénote l'importance du secteur des ressources en eau, devenu par la force des choses, une question de Sécurité nationale. À ce titre, Abdelmadjid Tebboune a préconisé «le recours aux barrages à hauteur de 20%, aux nappes phréatiques à taux égal et aux stations de dessalement pour le restant afin de préserver les réserves stratégiques nationales en eau». 

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