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Mazouz Ahmed au président de l’audience

«Je ne connaissais pas Saïd Bouteflika»

Le P-DG d’Ival, Mohamed Baïri a été également auditionné.

Le procès de Saïd Bouteflika et les oligarques, ainsi que les membres de leurs familles s'est poursuivi, hier, au pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M'hamed avec l'audition du reste des accusés. À son tour, Ahmed Mazouz patron du groupe éponyme a répondu aux questions du tribunal par vidéoconférence depuis la prison de Chlef. Le mis en cause a nié en bloc les accusations portées contre lui. «Je ne connaissais pas Saïd Bouteflika et je n'ai aucune relation avec lui», a-t-il lâché en réponse à une question du président de l'audience.
Il a été interrogé à propos de son apport au financement de la campagne électorale pour le 5e mandat avorté en faveur du candidat-président, le défunt Abdelaziz Bouteflika. Le juge lui explique que dans un document retrouvé suite à la perquisition de l' appartement de Saïd Bouteflika sis au 135, Rue Cheikh Bachir El Ibrahimi, El Biar, il est mentionné que Mazouz Ahmed a participé avec 10 millions de dinars au financement de la campagne électorale pour le 5e mandat.
Questionné s'il est impliqué dans le financement de la chaîne El Amel TV appartenant à Hichem Aboud, sur ordre de Saïd Bouteflika, il répond: «Je n'ai aucun lien avec cette chaîne de télévision.» À titre de rappel Saïd Bouteflika, frère et conseiller de l'ex-président, qui aurait donné son accord pour financer cette chaîne dans le cadre de la campagne pour un 5e mandat de Bouteflika, a fait l'objet d'une accusation de «financement du terrorisme».
Cette accusation n'a pas été retenu par le tribunal. Il est également interrogé sur une affaire de surfacturation de l'ordre de 16, 23 millions de dollars lors d'une opération d' importation des équipementiers depuis la Chine effectuée en 2019 par une des filiales du groupe, la Sarl GM Trade.
Il ressort des débats que les matériels importés par Sarl GM Trade, avaient déjà fait l'objet de domiciliation bancaire, avec transfert effectif de devises, avant qu'ils ne soient bloqués suite à l'instruction du Premier ministre de l'époque. Autrement dit, le règlement de ces importations est intervenu à la réception des documents dont la lettre de crédit avant la livraison et le dédouanement des marchandises y afférentes. «Cette importation, fractionnée en plusieurs lots a été menée dans le strict respect de la réglementation en vigueur car nécessitant de fournir plusieurs documents dont le D10 qui atteste l'arrivée des marchandises, le connaissement, (document de transport maritime) et l'ouverture de la lettre de crédit, unique moyen de paiement des importations toléré à cette époque», a-t-il justifié.
Il a été questionné par rapport à l'achat de 70% des actions du groupe Ival, dont le patron, Baïri Mohamed, est l'un de ses proches. Il a fait savoir qu' «il avait acheté en 2012 les parts détenus par un partenaire français qui a préféré céder ses actions pour aller investir en Afrique». Concernant l'entreprise Medicom de sa fille et le crédit de 35 milliards de centimes à son fils Ghizlane, il a affirmé que «c'était son argent personnel...».
Le P-DG du groupe Ival a également comparu, hier, devant le tribunal.
Le juge a auditionné Mokhtar Meslek, ses fils et son épouse, qui ont comparu en liberté sur la reprise des entreprises de Tahkout à Nîmes en France. L'accusé a expliqué que la transaction s'est faite de troc des trois sociétés de Tahkout basées à Nîmes et trois appartements en France dont la cession des parts est estimée à 1,5 million d'euros contre des équipements d'une valeur de 10 milliards de centimes. Meslek Mokhtar a vendu son showroom à Bir El Djir à Oran et échangé les équipements (chariot élevateurs Klarc et Stacker) dont le montant a été évalué à 10 millions de dinars en contrepartie de reprendre les trois entreprises à Nîmes en France. Le juge lui demande pourquoi il n'avait pas vendu les équipements en dinars, les convertir en devise et acheter les sociétés en toute légalité. L'accusé répond qu'il n'y a aucun contournement de la loi. Il a précisé qu'il avait signé les actes sous-seing privé le 21 novembre 2018 dans le bureau de Mahieddine Tahkout. Mais entre-temps, le patron du TMC Tahkout est arrêté et mis en détention. L'avocat Karim Bensakina s'est emparé alors des trois appartements en les enregistrant en son nom. «Cet avocat m'a menacé également de lui vendre les trois sociétés avec un prix symbolique», a relaté l'accusé. S'en est suivi l'audition des membres des commissions de l'ouverture des plis et d'évaluation des offres de l'université de Tlemcen et celle de Mostaganem.

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