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Kamel Moula aux acteurs du cosmétique

«Il faut se préparer à l’ouverture du marché»

Les acteurs de ce même marché devront, toutefois, se préparer à une ouverture qui sera nécessairement annoncée.

Après une première édition réussie, le salon spécialisé Cosmetica Algeria fait son grand retour au Palais des expositions, aux Pins maritimes, à Alger, où, il se poursuit jusqu'au 24 février.
Plus de 20 000 professionnels et décideurs du secteur sont attendus à cette manifestation en vue de découvrir des solutions, des équipements et les dernières innovations dans ce domaine hautement spécialisé et touchant directement au bien- être de la personne. L'évènement constitue également une plate-forme pour les opérateurs concernés qui souhaitent développer des partenariats au niveau national et international, ainsi que de saisir de nouvelles opportunités d'affaires.
«C'est une grande fierté pour moi de voir le produit algérien atteindre une qualité exceptionnelle. Beaucoup d'importateurs sont, aujourd'hui, devenus producteurs. C'est là un grand acquis pour l'industrie algérienne. Il reste, néanmoins du chemin à faire, les restrictions d'importations ont fait que beaucoup d'entreprises spécialisées dans le produit cosmétique ont émergé. De jeunes start-up se sont muées en entreprises qui emploient une trentaine ou une quarantaine de salariés, ce qui renseigne sur le potentiel du marché du cosmétique en Algérie, lequel est appelé à se développer encore davantage», a fait savoir Kamel Moula, président du Conseil du renouveau économique algérien (Crea), en marge de sa visite de ce salon, inauguré donc hier, à la Société algérienne des foires et exportations (Safex). Et d'ajouter: «Les acteurs de ce même marché devront, toutefois, se préparer à une ouverture qui sera nécessairement officiellement annoncée un jour ou l'autre. Il leur faudra être au rendez-vous en s'imposant par une qualité et par une proximité avec la clientèle, tout en ayant une assise à l'international.» Il s'est dit alors «agréablement surpris» par la haute facture des produits exposés dans cet espace où participent, outre, les sociétés et marques nationales, d'importantes maisons étrangères spécialisées dans la fourniture d'extraits et autres matières premières dans l'univers de la parfumerie et du cosmétique en général. Citons celles venues tout droit de France, ou encore d'Allemagne, d'Italie, de Turquie et de Chine...Selon Kamel Moula, le degré d'expertise que signent, désormais, les entreprises algériennes ouvrent grandes les portes de l'export aux acteurs algériens du cosmétique qui ne doivent plus se suffire du marché régional et africain, mais atteindre d'autres espaces. «Les entreprises algériennes ne doivent plus se confiner dans le territoire national, car il s'agit de s'exporter, au-delà de l'Afrique pour aller au Moyen-Orient et ailleurs.
Un objectif ambitieux que nous devrons réaliser ensemble. A poursuivi Kamel Moula tout en indiquant: «Nous acteurs du cosmétique sommes d'abord des confrères avant d'être concurrents, car nous partageons les mêmes préoccupations et détenons les solutions pour lever l'ensemble des contraintes auxquels nous faisons face. L'actuel salon constitue un espace privilégié pour échanger entre nous afin de mieux appréhender l'avenir.»
Notons que le salon Cosmetica Algeria propose plusieurs thématiques de conférences et de workshops couvrant tous les aspects de l'industrie des cosmétiques.
Les sujets abordés incluent les tendances actuelles, les idées innovantes, ainsi que le développement de cette industrie en Algérie.

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