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Le président a dénoncé leurs actions qui suscitent crainte et angoisse au sein de la société

«Halte aux charlatans du malheur!»

Un peuple très malheureux, coupé du monde, est sans aucune perspective d’avenir. Le tableau est, à chaque événement, noirci davantage. C’est cette image qu’il faut combattre.

Le Système national de santé n'est pas le meilleur au monde, mais il est loin de la description qu'en font certaines personnes malintentionnées. Ce sont en substance les propos du président de la République qui a réaffirmé son engagement de le réformer pour une meilleure efficacité. Les spécialistes, réunis, hier, au Club des pins auront la mission de proposer une formule adéquate qui répondrait aux besoins en soins exprimés par les Algériens. Mais en attendant, ces derniers sont soignés, semble dire le chef de l'État. Dans son discours de clôture des travaux du Séminaire national sur la modernisation du système de santé, Abdelmadjid Tebboune était dans son rôle politique. Des choses devaient être dites pour remettre les choses à leur véritable place et répondre aux propagateurs du désespoir dans le corps social. Et c'est en garant de la stabilité du pays qu'il pointe un doigt accusateur à l'endroit de certains médias, dont la principale activité est de sérier les points noirs, en faire un sujet qui tourne en boucle à longueur de jours et de semaines.
Le but premier de toute cette faune de détracteurs, n'est pas une démarche d'opposition à la politique présidentielle, mais carrément de l'État et la société. Si- non, comment expliquer le silence quasi sidéral à l'occasion d'une distribution de logements ou après la baisse de l'IRG et la promesse de relèvement du point indiciaire, dont l'impact sur les salaires est positif? Même les manquements de l'Exécutif, certains retards dans la réalisation de projets ou encore l'imparfaite maîtrise des marchés n'appellent pas des critiques constructives appuyées par des propositions concrètes. Il n'y a rien de tout cela, aucune envie de débattre. La seule motivation d'une partie de l'opposition consiste à vouloir saper le moral des citoyens. Le moindre manquement est une «belle occasion», de pousser le bouchon plus en profondeur pour accroître la pression sur la société.
À suivre les détracteurs qui savent user des réseaux sociaux, le pays ne produit que le malheur. C'est cette image que combat justement le président de la République. La réforme est incontournable dans n'importe quel pays au monde. Ce n'est pas forcément un aveu d'échec. C'est surtout une volonté d'avancer. Mais les milieux haineux transforment les grandes victoires en faits anodins et la franchise en incompétence. C'est cela que le président de la République a dénoncé, hier.
Dans les efforts certainement insuffisants que fournit l'Etat algérien pour assurer un bien-être à chaque Algérien, il existe énormément de points positifs, mais qu'il est apparemment très difficile pour le gouvernement de les mettre en avant. Il y a là un déficit de communication, mais cette imperfection n'explique pas tout. Il y a aussi une véritable machine de guerre, dirigée contre l'Algérie et les Algériens. Piloté de l'étranger, avec des relais à l'intérieur du pays, le harcèlement méthodique dont est l'objet la société, dépeint un peuple très malheureux, coupé du monde et sans aucune perspective d'avenir. Le tableau est à chaque événement noirci davantage. Ainsi, après les incendies, la troisième vague, la hausse des prix de produits de large consommation et récemment la quasi-pénurie de l'huile de table, sont autant de strates qu'on ajoute au «mille feuilles» du malheur algérien. Les mauvaises langues ne disent pas le déploiement rapide de l'État dans la fourniture de matériel face au Covid-19 et encore moins la production localement du vaccin, la bonne gestion de l'après-incendies et la baisse des prix des légumes. L'huile de table sera bientôt disponible, mais ne seront retenues que les crises et jamais les solutions.
Les Algériens, qui connaissent parfaitement les conséquences d'une aventure pilotée de l'étranger, ont évité le sort funeste des Syriens et des Libyens qui ont cédé aux sirènes des réseaux sociaux. Mais le constater ne suffit pas. Dans la logique du président de la République, résister aux tentatives de déstabilisation passe par leur dénonciation et n'avoir aucune honte d'afficher les acquis de l'Algérie indépendante. Parmi ceux-ci, il y a un système de santé qui a réussi le défi de débarrasser toute la société, des maladies des pauvres. Et le président Tebboune donne l'exemple en affirmant que l'Algérie avait «les meilleurs médecins dans le monde». Le politique est là pour afficher des convictions et écouter les critiques, mais encore faut-il que lesdites critiques n'aient pas d'arrière-pensées destructrices.

De Quoi j'me Mêle

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